Young Adult

Young Adult

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Young Adult
Titre en VO
Young Adult
Année (copyright)
2011
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Jason Reitman, Acteurs, Charlize Theron, Patton Oswalt, Patrick Wilson, Elizabeth Reaser, Collette Wolfe, Jill Eikenberry, Richard Bekins, Mary Beth Hurt, Kate Nowlin, J.K. Simmons
Genre(s)
Comédie dramatique
Thématiques
Écrivains, Adulescents, Célibataires, Jalousie, Humour noir, Trash, Boiteux et boiteuses, Ivresses et alcoolisme, Solitude, Dépression, Films de 2011
Pays de production
États-Unis
Durée
1 h 35 min
Résumé
La trentaine, célibataire, Mavis Gary vit à Minneapolis. Elle écrit des romans pour ados ou "jeunes adultes", comme on dit dans l'édition. Lorsqu'elle apprend par mail que son ancien petit copain de lycée vient d'avoir un enfant, elle décide de retourner dans sa province natale pour le reconquérir. Mais tout ne se passe pas comme elle l'entend. Sur place, elle prend pour confident un ancien camarade infirme, avec lequel elle noie sa frustration dans l'alcool.
IMDB

Mon avis

Jason Reitman retrouve la scénariste de Juno, Diablo Cody, pour donner naissance à une nouvelle comédie dramatique dans l’air du temps. Le personnage principal est bien croqué : ancienne reine de beauté provinciale, devenue citadine fashion, méprisant ses origines ; célibataire très garce et un peu trash ; ado attardée, tournée vers une jeunesse idéalisée. Bref : une jeune femme narcissique, névrosée et immature. Face à elle : des personnages assez beaufs, menant une vie plan-plan. Quoique binaire et assez schématique, le tableau social n’est pas sans justesse. Il est brossé avec un mélange d’ironie, de causticité, voire de cruauté, un ton devenu la marque de fabrique du cinéma de Jason Reitman. Mais sans la tendresse qui pouvait émaner de Juno. Derrière l’humour noir, il se dégage au final un sentiment d’échec et de solitude. Un désespoir en coin.

Le film est plus réussi lorsqu’il se fait comique et grinçant que lorsque le drame psychologique pointe le bout de son nez (le déballage lors du baptême est un peu plaqué), ou lorsque la corde sensible commence à vibrer (on aurait pu se passer de la dernière scène entre Mavis et son copain boiteux, à laquelle on ne croit guère). Si l’on se délecte toujours de la liberté de ton du cinéaste et de son sens du détail qui tue, autour de quelques scènes vraiment inspirées, l’ensemble est tout de même moins en verve que précédemment : un peu moins nourri, un peu moins rythmé. En compensation, Charlize Theron est excellente dans un rôle antipathique.

Parmi les coproducteurs : John Malkovich.

Frédéric Viaux (film vu le 25/04/2012)

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