Elysium

Elysium

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Elysium
Titre en VO
Elysium
Année (copyright)
2013
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Neill Blomkamp, Acteurs, Matt Damon, Jodie Foster, Sharlto Copley, Alice Braga, Wagner Moura, William Fichtner, Diego Luna, Brandon Auret, Josh Blacker, Emma Tremblay, Faran Tahir
Genre(s)
Science-fiction, Action / Aventure
Thématiques
Anticipation, Los Angeles, Pollutions, Filmer la maladie, Robots et intelligence artificielle, Films de 2013
Pays de production
États-Unis
Durée
1 h 50 min
Résumé
2154. La Terre, surpeuplée, est ravagée par la pollution et les maladies. Elle est l'enfer des pauvres, tandis que les riches se sont exilés dans l'espace, à bord d'une station luxueuse et ultra protégée : Elysium. Ex-voleur de voitures, Max vit à Los Angeles. Il travaille désormais comme ouvrier chez Armadyne, grand fabricant de robots. Victime d'une irradiation qui le condamne à une mort prochaine, Max n'a qu'une chance de survie : rejoindre Elysium pour bénéficier des soins d'une "medbox".
IMDB

Mon avis

Auteur d’un très bon premier long-métrage de SF, District 9, le cinéaste sud-africain Neill Blomkamp a manifestement laissé son originalité et sa finesse allégorique au vestiaire avant de franchir les portes d’Hollywood. Le scénario de son second long-métrage repose sur une opposition basique entre les riches et les pauvres, entre deux univers malheureusement peu développés. Une nouvelle lutte des classes qui n’est qu’un prétexte pour assoir un sentiment d’injustice assez banal. Sur ce canevas ont été greffés quelques éléments non moins banals ou “faciles” : un héros qui lutte pour sa survie, une petite fille malade, un amour de jeunesse impossible, une méchante très inhumaine, des robots brutaux et un fantasme de machine qui soigne tous les problèmes physiques en deux secondes. Le récit jongle alors, avec des raccourcis logiques parfois déconcertants, entre une inspiration d’anticipation de bazar, un sentimentalisme à la louche (la bouille attendrissante de la petite fille, les flash-back gnangnans sur l’enfance de Max) et des combats bourrins sans saveur particulière. La BO, ronflante et fatigante, ne parvient pas à cacher le manque de profondeur du film, en matière d’idées ou d’émotions. Et l’interprétation, hétéroclite, n’arrange rien : un Matt Damon étonnamment insipide, une Jodie Foster pète-sec en fasciste de l’espace, relookée façon Christine Lagarde, un Sharlto Copley cabotin et un insupportable Wagner Moura, en surchauffe absolue. Il n’y a donc pas grand-chose à sauver de cette grosse production formatée et sans réel intérêt.

Frédéric Viaux (film vu le 14/08/2013)

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