La Forêt d’émeraude

The Emerald Forest

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
La Forêt d'émeraude
Titre en VO
The Emerald Forest
Année (copyright)
1985
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur John Boorman, Acteurs, Charley Boorman, Powers Boothe, Ruy Polanah, Dira Paes, Meg Foster, Eduardo Conde, Estee Chandler
Genre(s)
Action / Aventure
Thématiques
Amazonie, Jungle, Au fond des bois, Kidnapping, Indiens d'Amérique, Invisibles, Romans d'apprentissage - récits initiatiques, Relations entre pères et fils, Nature/culture, Message écolo, Chef op' Philippe Rousselot, Films de 1985
Pays de production
Royaume-Uni
Durée
1 h 50 min
Résumé
Ingénieur travaillant à la construction d'un grand barrage en pleine forêt amazonienne, Bill Markham voit son jeune fils Tommy disparaître dans la jungle, probablement kidnappé par des Indiens de la tribu des "Invisibles". Les recherches sont vaines. Dix années passent. Bill est toujours à la recherche de son fils. Alors qu'il s'aventure dangereusement auprès d'une tribu susceptible de le mettre sur la piste des "Invisibles", il est sauvé par hasard par un jeune Indien blond...
IMDB

Mon avis

C’est un peu l’antithèse de Délivrance (1972), du même John Boorman. La Forêt d’émeraude est une variation gentille sur le thème nature/culture, où l’état de nature est célébré pour sa pureté, son innocence, face à une civilisation destructrice et corrompue. Délivrance offrait un point de vue beaucoup plus dur et pessimiste, associant les instincts naturels à des instincts violents, une sauvagerie barbare.

Inspiré d’un fait divers survenu dans les années 1970, La Forêt d’émeraude prend la forme d’un conte écolo sur la protection de la nature. Un joli livre d’images, d’aventures exotiques, avant tout destiné à un jeune public. Si l’on accepte la naïveté de l’ensemble, le recours aux pouvoirs surnaturels et autres coïncidences improbables, si l’on passe aussi sur la vision un peu “folklorique” des Indiens d’Amazonie, on peut se laisser prendre par l’intrigue qui se suit avec curiosité. Autre intérêt du film (qui aurait pu être davantage développé) : le double récit initiatique, centré sur la relation père/fils. D’un côté, Tommy devient un homme aux côtés de son père indien, père de substitution qui lui transmet son savoir et son expérience ; il deviendra aussi un chef, avec l’aide de son père biologique, pour faire face aux événements. De l’autre côté, Bill (interprété par le très inexpressif Powers Boothe) s’ouvre à une autre vision du monde au contact de son fils et au gré de ses aventures amazoniennes. Tout cela n’est pas forcément transcendant, mais on peut éprouver pour cette œuvre mineure de Boorman une certaine sympathie.

Chef op’ : Philippe Rousselot.

Frédéric Viaux (film vu le 26/12/1993, revu le 02/09/2013)

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