All We Imagine as Light

All We Imagine as Light

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
All We Imagine as Light
Titre en VO
All We Imagine as Light
Année (copyright)
2024
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisatrice Payal Kapadia, Acteurs, Kani Kusruti, Divya Prabha, Chhaya Kadam, Hridhu Haroon, Azees Nedumangad, Anand Sami
Genre(s)
Drame, Amour
Thématiques
Regards sur l'Inde, Hôpitaux, Infirmiers et infirmières, Tradition/modernité, Il pleut, Films de 2024
Pays de production
France,  Inde,  Pays-Bas,  Luxembourg,  Italie
Durée
1 h 55 min
Résumé
À Mumbai, en Inde, Prabha et sa colocataire Anu travaillent toutes deux en tant qu'infirmières dans un hôpital. Prabha, la quarantaine, est mariée à un homme parti travailler en Allemagne et dont elle est sans nouvelles depuis longtemps. Anu, la vingtaine, est pressée par ses parents de trouver un mari et cache sa relation avec un jeune musulman. Une amie de Prabha, Parvaty, est quant à elle menacée d'expulsion du logement qu'elle occupe depuis plus de vingt ans, faute de papiers officiels, et décide de retourner dans son village natal, près de l'océan.
IMDB

Mon avis

Un premier long-métrage de fiction qui prend la forme d’une chronique de vies indiennes contemporaines, captée avec délicatesse, douceur et sensualité. La réalisatrice envisage le quotidien de trois femmes bridées dans leurs aspirations, en quête d’une liberté d’aimer, de désirer, ou simplement d’un lieu pour vivre dignement. Trois femmes qui prennent leur vie en main, face à certains codes et préjugés sociaux, entre tradition et modernité. Se dessine une sororité nourrie d’un féminisme discret, tournée vers l’ouverture du cœur, l’ouverture à la beauté (jolie séquence finale, d’une humanité chaleureuse et réconfortante). Le film sonde ainsi des états d’âme, tout en prenant le pouls d’un pays, en observant des flux de vie diamétralement opposés, entre une ville grouillante, obscure, pluvieuse, et un village côtier, solaire, calme. La réalisation, la photo et l’interprétation sont en harmonie. Seule la séquence de l’homme rejeté par la mer, qui tend à l’onirisme, apparaît un peu maladroite et discordante dans le réalisme ambiant. Petit bémol d’une partition globalement convaincante, qui touche par sa sensibilité et son humilité.

Grand Prix au festival de Cannes 2024.

Frédéric Viaux (film vu le 07/10/2024)

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