Barbarella

Barbarella

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Barbarella
Titre en VO
Barbarella
Année (copyright)
1968
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Roger Vadim, Acteurs, Jane Fonda, John Phillip Law, Anita Pallenberg, Milo O’Shea, Marcel Marceau, Claude Dauphin, Véronique Vendell, Serge Marquand, Catherine Chevallier, David Hemmings, Ugo Tognazzi, Romolo Valli, Fabio Testi
Genre(s)
Science-fiction, Érotisme
Thématiques
Adaptations de BD, Juste un prénom, Génériques mémorables, Astronautes - cosmonautes - spationautes, Sur une autre planète, Inventeurs, Robots et intelligence artificielle, Films de 1968
Pays de production
France,  Italie
Durée
1 h 35 min
Résumé
Dans un futur très lointain, une belle astronaute prénommée Barbarella reçoit une mission du président de la Terre : retrouver Durand-Durand, un savant disparu, inventeur d'une arme qui pourrait menacer la paix intergalactique.
IMDB

Mon avis

Adapté de la bande dessinée éponyme de Jean-Claude Forest (qui s’est chargé lui-même d’écrire le scénario du film et de concevoir les décors), Barbarella est une sacrée kitscherie, mêlant science-fiction, érotisme soft et petit délire psychédélique. C’est un pur produit de la fin des années 1960, réalisé par un Roger Vadim toujours aussi sensible à la gent féminine. Après avoir révélé la sensualité de Brigitte Bardot (Et Dieu créa la femme), exploré l’univers de Choderlos de Laclos (Les Liaisons dangereuses 1960) et celui du marquis de Sade (Le Vice et la Vertu), il n’a d’yeux ici que pour sa femme de l’époque, Jane Fonda, qu’il transforme en poupée spatiale très sexy. Le film ne semble d’ailleurs avoir d’autre ambition que de valoriser l’objet de ses désirs, comme dans Metzengerstein, moyen-métrage datant de cette même année 1968. Dommage que le réalisateur ne se soit pas intéressé un peu plus au scénario qui, lui, laisse franchement à désirer. Autant on peut s’amuser un peu des costumes et décors, autant on se lasse très vite d’une histoire sans grand intérêt, décousue, jamais très emballante, même au second degré.

Cette coproduction franco-italienne, tournée en anglais et portée par un casting pour le moins hétéroclite, n’a pas fait un tabac lors de sa sortie dans les salles, mais a pris avec le temps une petite aura de film culte, témoignage délirant d’une époque un peu folle. À voir par curiosité, donc, mais sans en attendre monts et merveilles. À voir aussi pour comprendre l’origine du nom du groupe de musique Duran Duran…

Frédéric Viaux (film vu le 10/07/2007)

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