Dites-lui que je l’aime

Dites-lui que je l'aime

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Dites-lui que je l'aime
Titre en VO
Dites-lui que je l'aime
Année (copyright)
1977
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Claude Miller, Acteurs, Gérard Depardieu, Miou-Miou, Dominique Laffin, Christian Clavier, Claude Piéplu, Jacques Denis, Xavier Saint-Macary, Véronique Silver, Annick Le Moal, Josiane Balasko
Genre(s)
Drame, Amour
Thématiques
D'après Patricia Highsmith, À la montagne, Obsessions, Folie, Voisins et voisines, Films de 1977
Pays de production
France
Durée
1 h 45 min
Résumé
David aime Lise, son amie d'enfance, qui est mariée à un autre homme. Il est persuadé qu'elle n'aime pourtant que lui et qu'elle va le rejoindre dans son chalet, aménagé spécialement dans cette perspective. David lui envoie des lettres, la poursuit avec insistance et reste indifférent, par ailleurs, aux avances de Juliette, sa voisine et collègue, qui n'a d'yeux que pour lui.
IMDB

Mon avis

Après avoir fait ses armes auprès de François Truffaut et de Jean-Luc Godard, en tant qu’assistant, puis réalisé un premier long-métrage remarquable, La Meilleure Façon de marcher, Claude Miller ne confirmait qu’à moitié avec ce deuxième film. Dites-lui que je l’aime est une adaptation de Ce Mal étrange, un roman de Patricia Highsmith, écrivain qui a inspiré bien des cinéastes, à commencer par Alfred Hitchcock avec L’Inconnu du Nord-Express. Ici, la dimension policière du livre disparaît au profit de la dimension psychologique, qui intéresse davantage le réalisateur. Celui-ci focalise sur la passion amoureuse, qui touche à l’obsession et à la folie. Pour incarner l’amoureux fou, Depardieu est plutôt bon, tout en contraste, avec son physique rond et sa voix douce, ses réactions brusques et emportées. Face à lui, une autre obsessionnelle, joliment incarnée par Miou-Miou, touchante par sa fragilité mais aussi inquiétante par sa ténacité. Malgré une bonne direction d’acteurs, le film ne parvient pas toutefois à retrouver l’originalité et la subtilité de La Meilleure Façon de marcher : le drame est plus prévisible, le propos un peu répétitif ; certains événements ou certaines réactions apparaissent peu crédibles ; la mise en scène appuie quelques effets, notamment à la fin. Des maladresses qui empêchent d’adhérer complètement à l’histoire.

L’actrice Dominique Laffin, qui interprète ici le personnage de Lise, jouera ensuite pour Jean-Marie Poiré (Les Petits Câlins), Jacques Doillon (La Femme qui pleure), Catherine Breillat (Tapage nocturne) ou encore Claude Sautet (Garçon).

Frédéric Viaux (film vu le 08/01/2012)

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