Ghost in the Shell

Kôkaku kidôtai

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Ghost in the Shell
Titre en VO
Kôkaku kidôtai
Année (copyright)
1995
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Mamoru Oshii, Voix en VO, Atsuko Tanaka, Akio Ôtsuka, Kôichi Yamadera, Iemasa Kayumi, Yutaka Nakano, Tamio Ôki, Tesshô Genda, Namaki Masakazu
Genre(s)
Animation, Science-fiction, Policier / Crime
Thématiques
Adaptations de BD, Anticipation, Tokyo, Robots et intelligence artificielle, Hackers, Manipulations, Films de 1995
Pays de production
Japon
Durée
1 h 25 min
Résumé
Dans un futur proche, hyper-informatisé et connecté, un hacker baptisé Puppet Master sème la panique sur les réseaux japonais, menaçant certaines relations diplomatiques. Il pénètre dans le "ghost" ("l'esprit") d'humains comme de cyborgs, et les manipule. Matoko Kusunagi et deux collègues de la cyber-police se mettent sur sa trace...
IMDB

Mon avis

L’informatisation et ses limites en termes de contrôle (par les humains), l’intelligence artificielle face à la conscience humaine, la fusion de l’homme et de la machine, la possibilité d’une forme de vie informatique auto-créée, les champs infinis de l’Internet… Voici quelques thèmes de ce film d’anticipation, adapté d’un manga de Masamune Shirow. Film des années 1990, devenu culte et qui traverse bien le temps. Le propos sur ce qui fait l’homme et ce qui fait la machine, sur les évolutions conjointes de l’humanité et de la technologie, dans ses dimensions technique, sociopolitique et philosophique, est ambitieux, riche et… complexe. On ne peut pas dire que l’on saisisse tout en détail, mais on capte assez les enjeux et les grandes lignes dramatiques pour se laisser captiver. On se laisse aussi envoûter par un style d’une grande poésie visuelle et sonore. Poésie urbaine et high-tech. Les architectures et les couleurs d’un Tokyo futuriste et décadent sont superbes. La musique de Kenji Kawai est géniale ; elle accompagne à la fois les mystères de l’intrigue et cette mélancolie sourde qui traverse le film. Mélancolie qui jaillit de la confrontation paradoxale entre deux types d’états d’âme : les états d’âme d’une humanité finissante et les états d’une âme technologique nouvelle, de plus en plus conquérante et autonome. Sentiment troublant et puissant.

Frédéric Viaux (film vu le 29/06/1997, revu le 26/02/2024)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *