Journal intime

Cronaca familiare

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Journal intime
Titre en VO
Cronaca familiare
Année (copyright)
1962
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Valerio Zurlini, Acteurs, Marcello Mastroianni, Jacques Perrin, Sylvie, Salvo Randone, Valeria Ciangottini, Serena Vergano, Marco Guglielmi, Miranda Campa, Nino Fuscagni, Franca Pasut, Marcella Valeri
Genre(s)
Drame
Thématiques
Journaux intimes, Orphelins, Relations entre frères, Incommunicabilité, Relations entre grands-parents et petits-enfants, Filmer la maladie, Journalistes et médias, Lion d'or au festival de Venise, Films de 1962
Pays de production
Italie
Durée
1 h 50 min
Résumé
Enrico, jeune journaliste, apprend par téléphone la mort de son frère Lorenzo, qui était atteint d'une maladie incurable. Flash-back sur leur histoire. L'histoire de deux orphelins dont l'un a été élevé pauvrement par sa grand-mère, l'autre recueilli par un majordome au service d'un baron. Différences d'éducation, de classe sociale... Entre les deux frères : une communication difficile voire impossible, malgré un lien très fort.
IMDB

Mon avis

C’est le quatrième long-métrage (sur huit) de la filmographie de Valerio Zurlini, dont les œuvres les plus connues sont La Fille à la valise (avec Claudia Cardinale), Le Professeur (avec Alain Delon) et Le Désert des Tartares (avec Vittorio Gassman). Ce Journal intime, moins connu, est l’adaptation d’un roman de Vasco Pratolini.

Sensible au rapport entre les hommes et leur environnement (perçu comme un reflet de leur état physique ou psychologique), Zurlini montre ici des murs décrépis, des appartements lugubres, un hospice où réside une grand-mère abandonnée, ou encore un hôpital aux allures de mouroir… Des décors tristes pour un film qui ne l’est pas moins. La morbidité envahit peu à peu l’écran, tandis que l’amertume imprègne profondément la voix off de narration. Une narration centrée sur la relation entre deux frères qui ne se comprennent pas, s’aiment pourtant, sans pouvoir exprimer leurs sentiments, unis par les liens du sang et par quelques souvenirs flous d’une mère défunte.

Alors, certes, mieux vaut ne pas être trop déprimé pour apprécier ce film. Mais si l’on est sensible à sa mélancolie et si l’on ferme les oreilles sur quelques violons trop appuyés, il procure une vraie émotion. Il y a dans cette histoire quelque chose d’étouffé et de manqué qui serre le cœur. Les deux acteurs principaux, Marcello Mastroianni et Jacques Perrin, sont pour beaucoup dans la réussite de ce drame fraternel.

Lion d’or au festival de Venise 1962.

Frédéric Viaux (film vu le 23/06/2005)

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