La Trilogie d’Oslo – Rêves

Drømmer

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
La Trilogie d'Oslo - Rêves
Titre en VO
Drømmer
Année (copyright)
2024
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Dag Johan Haugerud, Acteurs, Ella Øverbye, Selome Emnetu, Ane Dahl Torp, Anne Marit Jacobsen, Andrine Sæther
Genre(s)
Drame
Thématiques
Adolescents, Enseignants - professeurs, Romans d'apprentissage - récits initiatiques, Séduction (chats et souris), Amours lesbiennes, Journaux intimes, Écrivains, Relations entre mères et filles, Relations entre grands-parents et petits-enfants, Regards sur la Norvège, Ours d'or au festival de Berlin, Films de 2024
Pays de production
Norvège
Durée
1 h 50 min
Résumé
Lycéenne à Oslo, Johanne tombe amoureuse de Johanna, sa nouvelle prof de français. Une relation ambiguë de séduction s'instaure puis s'éteint. Une relation dont l'adolescente entend garder le souvenir par le biais d'un récit écrit, intime, qui transcende aussi le vécu. Ce récit, Johanne le donne à lire à sa grand-mère, poétesse, puis à sa mère. D'abord sidérées et questionnées sur leur propre rapport au désir et à l'amour, les deux femmes envisagent ensuite la possibilité de publier ce texte.
IMDB

Mon avis

Une chronique adolescente et un roman d’apprentissage sensuel et amoureux sans esbroufe, très naturel, très doux et très agréablement disert. Le résultat est plus intensément littéraire que cinématographique, c’est certain, mais jamais pesant dans ses développements en voix off, narratifs ou réflexifs. Une belle construction dramatique, quelques ellipses et autres effets de montage donnent de la vie au récit qui coule avec fluidité en maintenant l’intérêt constant. C’est l’écrin classique et délicat d’un texte finement écrit, qui évoque avec justesse, bienveillance et parfois tendre ironie des faits de vie à la fois banals et complexes. La présentation des premiers émois adolescents s’accompagne habilement d’une réflexion plus originale sur la solitude au féminin en matière de désir et d’amour, sur les nuances des relations mères-filles (complicité, fierté, jalousie…) et sur la création littéraire qui se nourrit de vécu et de fantasme. Quelques scènes sont très réussies (les essayages de pulls en laine, d’un doux érotisme ; le dialogue amusant autour du film Flashdance), dans un ensemble qui, sans être bouleversant, témoigne toujours d’une belle sensibilité et d’une belle intelligence, servies par une interprétation de qualité.

Ours d’or au festival de Berlin 2025.

Frédéric Viaux (film vu le 10/07/2025)

Photo et bande-annonce

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *