Le Criminel

The Stranger

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Le Criminel
Titre en VO
The Stranger
Année (copyright)
1946
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Orson Welles, Acteurs, Edward G. Robinson, Orson Welles, Loretta Young, Philip Merivale, Richard Long, Konstantin Shayne, Byron Keith, Billy House
Genre(s)
Policier / Crime
Thématiques
Anciens nazis, Cloches et clochers, Automates, Titres en VF peu inspirés, Films de 1946
Pays de production
États-Unis
Durée
1 h 30 min
Résumé
L'inspecteur Wilson piste un ancien chef de camp nazi, Konrad Meinike, pour retrouver la trace d'un criminel de guerre, Franz Kindler, qui s'est réfugié aux États-Unis sous un nom d'emprunt. Il arrive dans une petite ville du Connecticut où Meinike va être assassiné. Les soupçons se porteront sur un professeur respecté, Charles Rankin.
IMDB

Mon avis

Renié par Orson Welles qui n’y trouvait rien de lui-même, ce film, doté d’un titre français encore plus banal que le titre d’origine, n’en est pas moins un polar efficace, à défaut d’être brillant. Le scénario a été écrit par John Huston (qui devait aussi, initialement, le mettre en images). S’étant retiré du projet au profit de Welles, son nom ne figure pas au générique. Mais il est resté présent, côté production, sous la bannière Horizon Pictures. En matière de réalisation, Welles a voulu prouver aux studios, après les échecs de ses premiers films (Citizen Kane, La Splendeur des Amberson) et l’interruption de It’s all true, qu’il pouvait faire des films comme n’importe quel réalisateur hollywoodien et tourner très vite. Voilà pourquoi Le Criminel est certainement son œuvre la moins personnelle. Le cinéaste a mis en sourdine son inventivité visuelle, oublié ses cadrages insolites et laissé son perfectionnisme aux vestiaires. Malgré ses efforts consensuels, il a quand même vu certaines scènes coupées au montage, contre son gré. Le résultat, en soi, est loin d’être catastrophique. Un peu confus, certainement. Mineur dans la filmographie de l’auteur. Mais correct. On se souviendra de la scène finale, au sommet du clocher, avec l’automate de l’horloge.

Frédéric Viaux (film vu le 02/12/2007)

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