Le Zinzin d’Hollywood

The Errand Boy

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Le Zinzin d'Hollywood
Titre en VO
The Errand Boy
Année (copyright)
1961
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Jerry Lewis, Acteurs, Jerry Lewis, Brian Donlevy, Howard McNear, Dick Wesson, Robert Ivers, Pat Dahl, Renée Taylor, Rita Hayes, Stanley Adams, Kathleen Freeman
Genre(s)
Comédie
Thématiques
Mises en abyme, Hollywood au cinéma, Personnages acteurs, Personnages réalisateurs ou metteurs en scène, Slapstick et hommages, Comique destructeur, Piscines, Titres en VF peu inspirés, Films de 1961
Pays de production
États-Unis
Durée
1 h 30 min
Résumé
Le patron de Paramutual Pictures s'inquiète des dépenses excessives de sa société. Pour mieux identifier les gaspilleurs, il souhaite organiser un audit et recherche quelqu'un qui puisse enquêter sans être repéré, sans être intéressé non plus par ce qu'il découvrira. Bref, un inconnu un peu bête. En regardant par la fenêtre, il aperçoit un colleur d'affiches maladroit qu'il convoque et engage sur-le-champ. Morty S. Tashman va faire une entrée fracassante à Hollywood.
IMDB

Mon avis

C’est le troisième long-métrage de Jerry Lewis en tant que réalisateur-acteur, après Le Dingue du palace et Le Tombeur de ces dames. Depuis la fin de son duo comique avec Dean Martin, qui connut ses heures de gloire sur la scène du music-hall, à la télévision et un peu au cinéma, Jerry Lewis s’aventurait en solo à Hollywood avec un certain succès. On voyait en lui l’héritier de la grande tradition burlesque américaine, dans un registre de comique gaffeur et destructeur. C’était peut-être un peu exagéré… Dans Le Zinzin d’Hollywood (le titre en français n’est pas très heureux), il y a de bonnes intentions, certes, et quelques moments de mise en scène amusants (la piscine, les chevaliers en armure…). Mais globalement le film n’est qu’une succession décousue de gags pour la plupart prévisibles. Et Jerry Lewis en tant qu’acteur n’est pas du genre léger-léger. Il faut supporter ses grimaces incessantes, ses roulement d’yeux, sa voix débile… Finalement, le plus intéressant ici, c’est peut-être la mise en abyme du cinéma, la présentation de la réalité derrière le rêve, le tableau d’Hollywood avec ses patrons tout puissants, ses flagorneurs, ses metteurs en scène colériques, ses grandes divas, ses acteurs qui deviennent des stars du jour au lendemain, etc. Jerry Lewis s’en moque gentiment. Mais ça ne suffit pas pour faire une bonne comédie.

Frédéric Viaux (film vu le 25/12/2013)

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