Life of Chuck

The Life of Chuck

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Life of Chuck
Titre en VO
The Life of Chuck
Année (copyright)
2024
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Mike Flanagan, Acteurs, Tom Hiddleston, Benjamin Pajak, Chiwetel Ejiofor, Karen Gillan, Mark Hamill, Mia Sara, Jacob Tremblay, Annalise Basso, Samantha Sloyan, Trinity Bliss, Carl Lumbly, Matthew Lillard, David Dastmalchian, Q'orianka Kilcher
Genre(s)
Drame, Fantastique
Thématiques
D'après Stephen King, Fin du monde ?, Enseignants - professeurs, Infirmiers et infirmières, Pulsions suicidaires, À rebours, Danse et danseurs, Deuils, Relations entre grands-parents et petits-enfants, Ivresses et alcoolisme, Filmer la maladie, Films de 2024
Pays de production
États-Unis
Durée
1 h 50 min
Résumé
Entre séismes et raz-de-marée, la planète tousse et agonise. Dans une ville des États-Unis, alors qu'Internet a été coupé, que les réseaux routiers et téléphoniques se dégradent chaque jour davantage, on voit fleurir sur des panneaux publicitaires et dans le ciel des messages remerciant un certain Chuck, illustre inconnu. Qui est-il ? La réponse en trois actes, à commencer par la fin, jusqu'au récit de jeunesse, en passant par un épisode de danse en pleine rue.
IMDB

Mon avis

À l’origine, il y a une nouvelle de Stephen King. Aux commandes de l’adaptation : Mike Flanagan, un habitué de l’œuvre de l’écrivain dans le registre horrifique, registre qui n’est pas celui de ce film oscillant entre mélo et feel-good. Au niveau thématique : une apocalyptique dans l’air du temps, une célébration de la vie en général et de celle d’un homme “merveilleusement” ordinaire en particulier… De la tendresse, du charme, de l’émotion… On sent la formule pour plaire, assez artificielle, sauce hollywoodienne. Surtout durant les deux premiers actes. Heureusement, il y a quelques scènes et dialogues bien sentis, notamment sur les réactions humaines à l’approche de la fin du monde. Il y a aussi cette belle idée d’un ciel qui s’éteint à mesure que les étoiles disparaissent. Et surtout le développement, durant le dernier et meilleur acte, du concept de multitude, à l’intérieur de l’homme, à l’intérieur du cosmos. Microcosme et macrocosme. Chaque vie est un univers. La mort d’un homme est la mort d’un monde. Même si tout cela est exprimé de manière parfois gentillette ou sirupeuse, le propos est plus élaboré et intéressant que dans bien des films hollywoodiens. On apprécie enfin l’originalité d’une narration “à rebours”, son habileté à tisser des liens entre les trois actes, son efficacité pour cultiver le mystère, avec une touche de fantastique, et toujours capter l’attention en mode romanesque.

Frédéric Viaux (film vu le 15/06/2025)

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