Mirage de la vie

Imitation of Life

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Mirage de la vie
Titre en VO
Imitation of Life
Année (copyright)
1959
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Douglas Sirk, Acteurs, Lana Turner, Juanita Moore, John Gavin, Susan Kohner, Sandra Dee, Robert Alda, Dan O'Herlihy, Karin Dicker, Terry Burnham, Mahalia Jackson
Genre(s)
Drame
Thématiques
New York, Plages, Veufs et veuves, Photographes et photographies, Personnages acteurs, Arrivistes, Personnages réalisateurs ou metteurs en scène, Maîtres et serviteurs, Relations entre mères et filles, Vies de stars, Chroniques du racisme ordinaire, Enterrements - funérailles, Films de 1959
Pays de production
États-Unis
Durée
2 h 05 min
Résumé
Au hasard d'une frayeur sur la plage de Coney Island, près de New York, Lora Meredith – veuve, actrice, blanche – fait la connaissance d'un photographe, Steve Archer, ainsi que d'une femme noire, Annie Johnson. Lora et Annie ont chacune une fille qu'elles élèvent seules, sans grands moyens. Pour s'entraider, les deux femmes vont cohabiter dans l'appartement de Lora, Annie s'occupant du foyer et des enfants pendant que Lora court les castings afin de relancer sa carrière. Steve, amoureux de Lora, participe aussi à cette union de circonstance, apportant son soutien et attendant son heure.
IMDB

Mon avis

Ce grand classique du mélodrame hollywoodien est le remake d’un film de John Stahl (Images de la vie en VF, 1934), auquel Douglas Sirk a ajouté le thème du théâtre. C’est aussi le dernier long-métrage tourné par Sirk aux États-Unis avant qu’il ne rejoigne son pays d’origine, l’Allemagne (qu’il avait quitté en 1937), où il ne réalisera ensuite que trois courts-métrages.

Qualité d’écriture, mise en scène très maîtrisée, images aux couleurs chatoyantes… Tout le métier et tout le style du réalisateur sont au service de cette histoire qui fait la part belle aux personnages féminins et où s’exacerbent les sentiments autour de thématiques telles que l’arrivisme, la relation mère/fille, le racisme (dont le traitement est assez paradoxal, l’amitié interraciale au cœur du film demeurant très « hiérarchisée »)… Les sentiments ne sont pas toujours glorieux (égoïsme, reniement…), exprimés par des personnages pas toujours sympathiques, voire un peu têtes à claques, mais qui trouvent une épaisseur à mesure que le temps passe. C’est autour du personnage d’Annie Johnson, sainte sacrifiée et délaissée, que l’étau émotionnel va se resserrer, jusqu’à une séquence finale savamment orchestrée au son d’un gospel entonné par Mahalia Jackson. Très « tire-larmes » mais grandiose.

Frédéric Viaux (film vu le 23/04/1997, revu le 12/08/2022)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *