Fiche technique
- Titre en VF
- New York 1997
- Titre en VO
- Escape from New York
- Année (copyright)
- 1981
- Réalisateur(s) et acteurs principaux
- Réalisateur John Carpenter, Acteurs, Kurt Russell, Donald Pleasence, Lee Van Cleef, Ernest Borgnine, Isaac Hayes, Harry Dean Stanton, Adrienne Barbeau
- Genre(s)
- Action / Aventure
- Thématiques
- Anticipation, Prisons, New York, Présidents des États-Unis, Films de 1981
- Pays de production
- États-Unis
- Durée
- 1 h 35 min
- Résumé
- 1997. L'avion du président des États-Unis est détourné par une terroriste et s'écrase au cœur de Manhattan, transformé depuis des années en une immense prison à ciel ouvert. Éjecté à temps dans une capsule de sécurité, le Président est cependant capturé au sol par une bande de criminels. Pour le sortir de cet enfer, le chef de la prison fait appel à un condamné, Snake Plissken, à qui il promet la liberté s'il réussit sa mission de sauvetage en moins de 24 heures.
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IMDB
Mon avis
Sans être très original, New York 1997 tient la route du début à la fin, en évitant de tomber dans la surenchère d’effets. Pour un film d’anticipation des années 1980, l’univers visuel n’a pas trop mal vieilli. Carpenter a opté pour une ambiance nocturne et des décors urbains de fin du monde, assez indémodables. Belle atmosphère lugubre. L’action se suit avec plaisir. C’est un honnête film de genre, devenu un petit classique.
À noter la présence dans le casting du chanteur Isaac Hayes et celle de James Cameron en tant que directeur photo des effets spéciaux. Il y aura une suite à ce film : Los Angeles 2013, du même Carpenter.
Frédéric Viaux (film vu le 08/09/2008)
Ce film a enchanté ma jeunesse parce qu’à l’époque, c’était du jamais-vu. Mené de main de maître, ce thriller d’anticipation sombre et inquiétant donnait une vision apocalyptique d’un futur proche et surtout d’un Manhattan dévasté, qui sera honteusement imitée (mais jamais égalée) par des productions italiennes de série Z. Le bandeau de Snake Plissken deviendra ensuite aussi célèbre que le Walther PPK de James Bond, et Kurt Russell donne beaucoup de charisme à ce personnage. Soutenu par un lancinant thème musical au synthé de sa composition, Carpenter signe là un véritable joyau de la série B qui, pour moi et les gens de ma génération, est devenu cultissime.
Pour moi qui n’apprécie ni les films de science-fiction, ni les films d’horreur, c’est à couper le souffle : épatant malgré les invraisemblances. Quel scénario ! Quels décors ! Ça déménage, je me suis régalé ! Et Harry Dean Stanton est formidable.