Panique à Needle Park

The Panic in Needle Park

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Panique à Needle Park
Titre en VO
The Panic in Needle Park
Année (copyright)
1971
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Jerry Schatzberg, Acteurs, Al Pacino, Kitty Winn, Alan Vint, Richard Bright, Kiel Martin, Michael McClanathan, Warren Finnerty, Marcia Jean Kurtz, Raul Julia, Angie Ortega, Larry Marshall, Joe Santos, Paul Sorvino
Genre(s)
Drame, Amour
Thématiques
En marge de l'american way of life, Avortements, Errances et dérives, De l'usage des drogues, Trafics de drogues, Prostitué(e)s et prostitution, Décadence, New York, Nouvel Hollywood, Films de 1971
Pays de production
États-Unis
Durée
1 h 50 min
Résumé
Alors qu'elle vient d'avorter, Helen est un peu à la dérive. Elle rencontre Bobby, une petite frappe vivant dans un quartier new-yorkais surnommé "Needle Park" (le parc de la seringue). En tombant amoureuse de lui, elle plonge dans l'univers des camés et des dealers, commence à se droguer elle-même et à tapiner pour payer ses doses...
IMDB

Mon avis

Le thème de la drogue, avec l’illustration de ses usages et de ses addictions, avait cessé d’être tabou dans le cinéma US depuis le milieu des années 1950 (L’Homme au bras d’or, Otto Preminger). Jerry Schatzberg a ainsi pu l’aborder librement, frontalement, même si son film a quand même été interdit aux moins de 17 ans aux États-Unis. Il l’a abordé dans l’esprit du Nouvel Hollywood dont il a été l’un des fers de lance : immersion dans un milieu underground, captation réaliste, nerveuse, d’une tranche de misère sociale et de détresse humaine. Ici, pas de voyeurisme, pas de « mélodramatisation » (comme pourrait le suggérer la base-line de l’affiche française), mais un regard attentif et compatissant. Ce regard l’emporte sur quelques faiblesses du scénario et valorise par ailleurs la performance des acteurs : Kitty Winn, touchante, et Al Pacino, sur les nerfs. La première a obtenu, grâce à cette composition, le Prix d’interprétation féminine au festival de Cannes en 1971. Le second, imposant une présence peu commune, a prouvé qu’il faudrait compter sur lui par la suite. Ce n’était que son deuxième long-métrage de cinéma, après Me Natalie, comédie oubliée de Fred Coe. Il explosera un an plus tard, en 1972, dans Le Parrain de Francis Ford Coppola.

Frédéric Viaux (film vu le 15/04/2008)

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