Pater

Pater

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Pater
Titre en VO
Pater
Année (copyright)
2011
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Alain Cavalier, Acteurs, Vincent Lindon, Alain Cavalier, Bernard Bureau, Jonathan Duong, Hubert-Ange Fumey, Jean-Pierre Lindon, Manuel Marty, Claude Uzan
Genre(s)
Drame, Expérimental
Thématiques
Objets filmiques non identifiés, Mises en abyme, Pouvoir politique, Politique française, Présidents de la République française, Ministres, Films de 2011
Pays de production
France
Durée
1 h 45 min
Résumé
Alain Cavalier filme Vincent Lindon. Et réciproquement. Alain Cavalier se filme aussi en tant que Président de la République française. Et en tant que Président, il décide de faire d'un chef d'entreprise, incarné par Vincent Lindon, le nouveau Premier ministre de son gouvernement. À charge pour lui d'élaborer une loi visant à réguler, comme dans son entreprise, l'écart entre les plus bas et les plus hauts salaires. Les deux hommes vont travailler en étroite collaboration avant de s'opposer.
IMDB

Mon avis

Alain Cavalier, réalisateur-acteur, et Vincent Lindon, acteur, apparaissent tels qu’ils sont dans la vraie vie, dans leurs domiciles respectifs. Ils jouent par ailleurs au réalisateur et au comédien qui ont un projet commun. Ils jouent enfin au Président de la République et au Premier ministre dans une fiction qu’ils inventent au fur et à mesure. Cela donne un jeu de rôles multiples, cinématographiques et politiques, où s’opère une confusion fine entre les acteurs et leurs personnages, où se met en place un va-et-vient constant entre (pseudo) réalité et fiction, vraie-fausse improvisation et réflexions in vivo sur la chose politique (la répartition des richesses, le capitalisme et la mondialisation, les conditions d’attribution de la légion d’honneur, la vie privée des hommes politiques, leurs ambitions personnelles…). Filmé avec une caméra DV aux effets hyperréalistes, immersifs, intimistes, Pater est donc un film en train de se faire, une mise en abyme étonnante et réjouissante dans ses aspects expérimentaux, forme et fond compris. Le récit avance par ellipses, sur un mode fragmentaire et avec une liberté de ton qui donnent corps à un objet filmique non identifié, lequel s’essouffle un peu par moments, mais se distingue toujours par son esprit intelligent et ludique.

Frédéric Viaux (film vu le 01/12/2014)

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