Quand faut y aller, faut y aller
Nati con la camicia
Fiche technique
Mon avis
Comédie pachyderme au rythme mollasson. Quiproquos foireux, péripéties navrantes, scènes d’action ridicules, humour qui ne décolle pas… Avec, en leitmotiv, un numéro de ventriloque consternant. Terence Hill et Bud Spencer sont des Laurel et Hardy pas drôles du tout. Dans ce film, seuls les bruitages des castagnes, exagérés, sont rigolos. Côté scénario, on remarque une « tentative » de parodie de James Bond, avec une voiture à gadgets et divers accessoires tels que spray aphrodisiaque et papier toilette ultrarésistant. La classe. Il y a aussi un méchant nullissime (baptisé « K1 » en version anglaise – cela s’entend « Caïn » en version française) qui veut devenir le maître du monde. Enfin, côté dialogues, on retiendra cette perle : « Quand faut y aller, faut y aller », dit Rosco – « Quand on est con, on est con », réplique Doug. Tant de lucidité rassure.
Frédéric Viaux (film vu le 10/08/2009)