Roubaix, une lumière
Roubaix, une lumière
Fiche technique
Mon avis
Desplechin s’aventure dans un registre inédit pour lui, le polar, qu’il envisage plus sous l’angle de la chronique sociale que du récit-énigme à suspense. Il aborde avec un réalisme « poli » une certaine misère humaine, une matière dramatique inspirée de vrais faits divers. Rien de très novateur sur le fond ou la forme (Desplechin n’est certainement pas le « nouveau maître du polar » comme l’annonce l’affiche), mais le film cultive une sobriété qui n’est pas sans humanisme, sans densité, à l’image de la belle prestation de Roschdy Zem. À noter également la photo soignée d’Irina Lubtchansky.
César 2020 du meilleur acteur (Roschdy Zem).
Frédéric Viaux (film vu le 29/08/2019)