Usual Suspects

The Usual Suspects

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Usual Suspects
Titre en VO
The Usual Suspects
Année (copyright)
1995
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Bryan Singer, Acteurs, Gabriel Byrne, Kevin Spacey, Stephen Baldwin, Benicio Del Toro, Kevin Pollak, Chazz Palminteri, Dan Hedaya, Giancarlo Esposito, Pete Postlethwaite, Suzy Amis, Peter Greene
Genre(s)
Policier / Crime, Thriller, Film noir
Thématiques
Bateaux, Gangsters, Manipulations, Filmer l'absence, Boiteux et boiteuses, Films de 1995
Pays de production
États-Unis
Durée
1 h 45 min
Résumé
Un bateau en flammes, des dizaines de cadavres et deux survivants : un marin hongrois et un Américain boiteux. Interrogé sur les circonstances du drame, le premier prononce à plusieurs reprises et avec effroi le nom de Keyser Söze. Le second, connu sous le nom de Verbal Kint, est apparemment le seul rescapé d'une association de cinq truands missionnés par Keyser Söze pour récupérer un chargement de drogue sur le bateau. Que s'est-il passé à bord ? Qui est Keyser Söze ?
IMDB

Mon avis

Un petit bijou d’intrigue à énigme. Le film, qui tient à la fois du polar, du thriller et du film noir, est un formidable jeu de manipulations sur plusieurs niveaux : dans le drame, manipulation de gangsters par un mystérieux personnage baptisé Keyser Söze ; pendant le tournage du film, manipulation des acteurs par le réalisateur (les acteurs ne savaient pas, à l’exception du principal intéressé, qui était Keyser Söze) ; et enfin manipulation des spectateurs, embarqués dans différentes voies narratives par le scénariste et le réalisateur, au fil de l’histoire. Ce jeu de dupes tient en haleine jusqu’à la pirouette finale, renversante.

L’exercice de style est brillant, là aussi sur plusieurs niveaux : scénario machiavélique, tout en flash-back, signé Christopher McQuarrie ; mise en scène très habile de Bryan Singer ; montage impeccable de John Ottman.

Si la première vision du film est bluffante, on peut également prendre beaucoup de plaisir à le revoir, même en connaissant le fin mot de l’histoire. La belle mécanique de narration, avec ses indices et ses fausses pistes, mérite qu’on y revienne.

Oscar 1996 du meilleur scénario original pour Christopher McQuarrie et du meilleur acteur dans un second rôle pour Kevin Spacey.

Frédéric Viaux (film vu le 09/08/1995, revu le 16/12/2011)

Commentaires 1

  1. Didier

    Porté par une musique qui contribue bien à l’ambiance, ce film est un véritable chef-d’œuvre qui revitalise le polar, avec un scénario touffu et très compliqué, truffé de flash-back, où les éléments de l’intrigue sont distribués comme les éléments d’un rébus, avant de prendre leur sens dans la dernière partie du film qui est proprement renversante. Un polar virtuose qui révélait le prodige Bryan Singer.

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