Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood ? – L’ultime outrage

Naked Gun 33⅓: The Final Insult

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood ? - L'ultime outrage
Titre en VO
Naked Gun 33⅓: The Final Insult
Année (copyright)
1994
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Peter Segal, Acteurs, Leslie Nielsen, Priscilla Presley, Fred Ward, Kathleen Freeman, Anna Nicole Smith, George Kennedy, O.J. Simpson, Ellen Greene, R. Lee Ermey, Shannen Doherty, Mariel Hemingway, Elliott Gould, Raquel Welch, James Earl Jones
Genre(s)
Comédie, Policier / Crime
Thématiques
Adaptations de séries TV, Génériques mémorables, Comédies policières, Brigades de police - gendarmerie, Parodies, Couples en crise, Terrorisme, Prisons, Évasions ou tentatives d'évasion, Los Angeles, Hollywood au cinéma, Une question ?, Films de 1994
Pays de production
États-Unis
Durée
1 h 20 min
Résumé
Après de mauvais et loyaux services, Frank Drebin a pris sa retraite. Alors que sa vie de couple bat de l'aile, l'appel du devoir se fait de nouveau entendre par l'intermédiaire de ses anciens collègues, qui requièrent son aide pour contrecarrer un nouveau projet terroriste.
IMDB

Mon avis

Après la reine d’Angleterre et le président des États-Unis, le serial gaffeur Frank Drebin va donc sauver Hollywood. Mais il n’y a personne pour sauver ce film et empêcher le déclin de la série des Y a-t-il un flic… Ni David Zucker, ici coscénariste et coproducteur. Ni Jim Abrahams, ni Jerry Zucker, crédités en tant que producteurs exécutifs. Le fameux trio ZAZ s’est délité au fur et à mesure des épisodes.

Ce troisième opus, réalisé par Peter Segal, commence pourtant bien, avec une bonne parodie de la scène des escaliers des Incorruptibles. Sans oublier le fameux générique qui, sans plus surprendre, amuse toujours. On retrouve ensuite la marque de fabrique de la série : outre les clins d’œil cinéphiliques potaches (La Fièvre du samedi soir, Thelma et Louise, Le Prisonnier d’Alcatraz, Jurassic Park…), le scénario égrène gags débiles et autres répliques absurdes, tout cela orchestré maladroitement par le très culte Frank Drebin. Très culte et très cul. Le personnage porte à l’écran un comique à connotation sexuelle qui n’a jamais été aussi présent dans la franchise et jamais aussi lourd et vulgaire. Comme la tonalité de l’ensemble du film. À l’exception de quelques moments drôles, le niveau global s’avère donc le plus souvent navrant. Voire malaisant quand il bascule dans un registre vaguement raciste ou transphobe. Le mauvais goût l’a emporté, le filon est épuisé.

Cet “ultime outrage” (comme l’indique le sous-titre du film) conclut ainsi la franchise, mais sera suivi d’un ersatz en 2000, Y a-t-il un flic pour sauver l’humanité, qui, malgré son titre en VF et la présence de Leslie Nielsen, ne constitue pas une nouvelle aventure de Frank Drebin. On retrouvera en revanche le fils du lieutenant Drebin, sous les traits de Liam Neeson, dans Y a-t-il un flic pour sauver le monde (2025).

Frédéric Viaux (film vu le 11/06/1994, revu le 28/12/2025)

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