Un deux trois soleil
Un, deux, trois, soleil
Fiche technique
Mon avis
Il y a Anouk Grinberg qui joue une petite fille inscrite en CM2. Il y a Marcello Mastroianni qui campe un père alcoolique ne reconnaissant plus ses enfants et ne retrouvant jamais le chemin de son domicile. Il y a une institutrice qui aime se faire violer… C’est un collage surréaliste dont on cherche, en s’irritant, un sens quelconque. C’est une concrétisation de fantasmes, de souvenirs, de délires. Entre mots crus, larmes, coups de gueule, émerge un propos incohérent et parfois douteux. Les femmes ne sont pas à la fête : hystériques, infantiles, objets des hommes ou putes consentantes. Ce film débridé exaspère par sa prétention et sa provocation gratuite. Un Blier raté, jamais drôle ou pertinent dans le décalage.
César 1994 : meilleur espoir masculin (Olivier Martinez), meilleure musique écrite pour un film (Khaled).
Frédéric Viaux (film vu le 22/04/2001)