Un, deux, trois
One, Two, Three
Fiche technique
Mon avis
Sur le papier, l’idée de rire du communisme, tout en se moquant du capitalisme forcené des Américains via leur impérialisme économique (dont Coca-Cola est ici le symbole), est alléchante. Avec Billy Wilder aux commandes, on s’en réjouit à l’avance. Malheureusement, le cinéaste a oublié sa subtilité aux vestiaires. Un, deux, trois est une comédie assez hystérique, caricaturale, soûlante. Et James Cagney surjoue.
Le Mur de Berlin a été élevé pendant le tournage de ce film, en partie sur les lieux où Wilder avait dressé ses décors. L’équipe a ensuite été déplacée à Munich pour tourner les dernières scènes. Compte tenu de cet événement et du contexte international, peu propices à la rigolade, cette comédie « berlinoise » eut peu d’écho à sa sortie dans les salles.
Frédéric Viaux (film vu le 19/11/2006)
Lourd et longuet. Intéressant pour l’ambiance « guerre froide ». Mais Cagney n’est pas à l’aise et en fait des tonnes : ça sonne faux. Par contre, Arlene Francis (la mère) est dans le ton de la comédie, pimpante et très juste.