Qu’elle était verte ma vallée
How Green Was My Valley
Fiche technique
Mon avis
Saga familiale et fresque sociale, portées par un humanisme chaleureux, mais aussi par une nostalgie et une amertume touchantes. Cette évocation de l’univers minier à la fin du XIXe siècle et au début du XXe insiste sur les conditions de travail et de vie très difficiles, mais aussi sur la fraternité entre les mineurs qui partagent joies et peines. Un réalisme en noir et blanc, qui rappelle celui des Raisins de la colère, du même Ford (1940).
On retrouve ici des thèmes majeurs de la filmographie de l’auteur : la communauté, l’innocence maltraitée, l’injustice… Quant au drame familial qui est au cœur du film (marqué par la pauvreté, la maladie, le deuil, les amours cachées…), il prend de forts accents mélodramatiques, soutenus par une musique très lyrique. Un dispositif romanesque un peu lourd, peut-être, mais d’une sincérité incontestable, avec un réel amour des personnages.
Oscar du meilleur film en 1942.
Frédéric Viaux (film vu le 28/06/2005)