Mortelle Randonnée

Mortelle Randonnée

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Mortelle Randonnée
Titre en VO
Mortelle Randonnée
Année (copyright)
1983
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Claude Miller, Acteurs, Michel Serrault, Isabelle Adjani, Sami Frey, Guy Marchand, Stéphane Audran, Geneviève Page, Patrick Bouchitey, Isabelle Ho, François Bernheim, Dominique Frot, Jean-Claude Brialy, Macha Méril, Étienne Chicot
Genre(s)
Policier / Crime
Thématiques
Détectives privés, Femmes fatales, Serial killers, Mythomanes, Voleurs - braqueurs, Relations entre pères et filles, Obsessions, Pulsions suicidaires, Deuils, Aveugles et malvoyants, Stations thermales et villes d’eau, Films de 1983
Pays de production
France
Durée
1 h 55 min
Résumé
Un détective, surnommé "L'Œil", est chargé d'enquêter sur un fils à papa et sur la belle inconnue dont il s'est entiché. Belle inconnue qui se révèle être une criminelle. Qui plus est en série. Et sous différentes identités. Mais au lieu de dénoncer la jeune femme, "L'Œil" la suit étrangement au cours d'une mortelle randonnée entre la Belgique, Monaco, l'Allemagne... voyant en elle la fille qu'il n'a jamais revue depuis la séparation d'avec sa femme.
IMDB

Mon avis

D’après un roman de Marc Behm, publié dans la « Série noire » de Gallimard, adapté par Michel et Jacques Audiard. À la réalisation : Claude Miller, qui venait d’œuvrer talentueusement dans le polar avec Garde à vue (1981). Cette Mortelle Randonnée est vraiment singulière, pétrie de fantaisie et plutôt virevoltante dans sa narration, mais sans gaité aucune. La fantaisie y est sombre, dépressive, macabre. Le sens de l’absurde y serait inquiétant s’il ne flirtait pas en permanence avec le grotesque. Les deux personnages centraux nous embarquent dans une fuite en avant, tout en mensonges et en illusions qui cachent un désespoir, une folie, des pulsions suicidaires… Cette intrigante matière dramatique s’épanouit dans un scénario improbable qui alterne les moments abscons, géniaux et faiblards, comme la mise en scène. Côté interprétation, Isabelle Adjani trouble la pellicule dans un registre sensuel et vénéneux ; Michel Serrault surprend sans cesse mais n’est pas toujours bien audible. On pourra dire que l’ensemble est inégal. Il est pour autant mémorable. Mémorablement bizarre et noir.

Frédéric Viaux (film vu le 05/09/1996, revu le 10/05/2024)

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