3 h 10 pour Yuma

3:10 to Yuma

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
3 h 10 pour Yuma
Titre en VO
3:10 to Yuma
Année (copyright)
1957
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Delmer Daves, Acteurs, Glenn Ford, Van Heflin, Felicia Farr, Leora Dana, Richard Jaeckel, Henry Jones, Robert Emhardt, Ford Rainey
Genre(s)
Western
Thématiques
Hôtels, Trains, Films de 1957
Pays de production
États-Unis
Durée
1 h 30 min
Résumé
Un honnête paysan accepte une prime pour surveiller un bandit et le convoyer par train vers un pénitencier. Tous deux attendent le train dans un hôtel et la tension monte.
IMDB

Mon avis

Peu d’action dans ce western, mais un vrai suspense moral. Le face-à-face entre Glenn Ford (dans un rôle de méchant) et Van Heflin tient toutes ses promesses. Les deux acteurs sont très bons. Par ailleurs, la scène finale est restée dans les annales du western, célébrant la droiture et le courage de façon symbolique et mélodramatique (un peu trop peut-être).

Esthétiquement, le film est très beau. Dans le Guide Cinéma de Télérama (édition 2009), on trouve rapportés les propos suivants du réalisateur : « Je tiens 3 h 10 pour Yuma pour mon meilleur western. J’ai essayé de photographier cette histoire comme on l’aurait fait dans les années 1870 : d’où une absence complète de maquillage et une recherche des ombres noires, au lieu de l’habituelle grisaille que l’on obtient à cause de la lumière des projecteurs. Il fallait que l’on sente vraiment la terre sèche et brûlée, qu’on la sente en couleurs, c’est-à-dire en noir et blanc. »

3 h 10 pour Yuma a donné lieu à un remake en 2007, réalisé par James Mangold, avec Russell Crowe et Christian Bale.

Frédéric Viaux (film vu le 24/03/2008)

Commentaires 1

  1. Didier

    C’est l’un des meilleurs westerns de Delmer Daves avec La Flèche brisée et La Dernière Caravane. Western mais aussi huis-clos psychologique où l’on retrouve toute la sensibilité du réalisateur qui délaisse ici les actions spectaculaires. Sa tendresse pour les personnages apparaît dans la description des rapports entre ce fermier modeste et travailleur, sédentaire, hanté par la mauvaise récolte et le manque d’argent, et ce hors-la-loi intelligent au lourd passé ; tout les sépare ; ils ont deux conceptions différentes de la vie. Malgré cet aspect psychologique, ce n’est pas non plus le sur-western ambitieux tel qu’on le voyait dans les années 1950. Daves a juste choisi de ne jamais privilégier l’action au profit de la réalité des personnages. Vigoureux, sobre, sympathique et ironique, Glenn Ford trouve un de ses meilleurs rôles dans ce western qui écrase sans mal son remake moderne, un peu prétentieux.

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