Asteroid City

Asteroid City

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Asteroid City
Titre en VO
Asteroid City
Année (copyright)
2023
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Wes Anderson, Acteurs, Jason Schwartzman, Scarlett Johansson, Jake Ryan, Grace Edwards, Tom Hanks, Jeffrey Wright, Tony Revolori, Tilda Swinton, Bryan Cranston, Edward Norton, Adrien Brody, Steve Carell, Matt Dillon, Liev Schreiber, Hope Davis, Rupert Friend, Maya Hawke, Stephen Park, Hong Chau, Willem Dafoe, Margot Robbie, Jeff Goldblum, Seu Jorge, Jarvis Cocker, Damien Bonnard
Genre(s)
Comédie dramatique, Science-fiction
Thématiques
Écrivains, Mises en abyme, Traversées du désert, Maman est morte, Veufs et veuves, Photographes et photographies, Personnages acteurs, Adolescents, Inventeurs, Sciences et scientifiques, Extraterrestres gentils, Compositeur Alexandre Desplat, Films de 2023
Pays de production
États-Unis
Durée
1 h 45 min
Résumé
États-Unis, milieu des années 1950. Un présentateur de télévision évoque la création d'un dramaturge, son adaptation sur scène et à l'écran. L'action du drame est située dans une petite ville perdue au milieu d'un désert états-unien, Asteroid City, connue pour son immense cratère d'astéroïde, son observatoire astronomique et sa convention militaro-scientifique qui honore les inventions d'ados surdoués. Un père, photographe de guerre, y débarque avec ses enfants...
IMDB

Mon avis

Incroyable baisse de régime, en termes d’inspiration et de réalisation, pour Wes Anderson, depuis The French Dispatch. Le scénario de ce nouvel opus comprend une réflexion sur l’art vaguement absconse, via une mise en abyme, ainsi qu’une série de saynètes qui tournent autour du deuil, de l’adolescence, de la science, des extraterrestres… Ça part dans tous les sens, thématiquement parlant, et ça finit par n’en avoir aucun (de sens). C’est un patchwork hétéroclite et sans consistance, prétexte à offrir une série de numéros à un casting all stars, casting aussi impressionnant que vain, tant la plupart des rôles ne dépasse guère l’insignifiance. Trop de personnages, trop de petits riens. Pas d’axe directeur ni d’aboutissement narratif. Les dialogues sont souvent fastidieux. L’humour et les émotions tombent régulièrement à plat. Même la création visuelle, point fort de Wes Anderson, apparaît comme une redite d’artifices vintage, désormais sans surprise. On pourrait aussi parler, de la part du cinéaste, d’une forme d’autosatisfaction de plus en plus autistique. Bref, à part quelques chansons de Jarvis Cocker, l’ensemble est vraiment sans grand intérêt.

Musique : Alexandre Desplat

Frédéric Viaux (film vu le 24/06/2023)

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