Avatar – De feu et de cendres

Avatar: Fire and Ash

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Avatar - De feu et de cendres
Titre en VO
Avatar: Fire and Ash
Année (copyright)
2025
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur James Cameron, Acteurs, Sam Worthington, Zoe Saldana, Stephen Lang, Oona Chaplin, Jack Champion, Sigourney Weaver, Britain Dalton, Trinity Jo-Li Bliss, Jamie Flatters, Kate Winslet, Cliff Curtis, Bailey Bass, Filip Geljo, Duane Evans Jr., Brendan Cowell, Jemaine Clement, Edie Falco, Giovanni Ribisi, Joel David Moore, CCH Pounder, David Thewlis
Genre(s)
Science-fiction, Fantasy / Merveilleux, Action / Aventure
Thématiques
Sur une autre planète, Extraterrestres gentils, Extraterrestres pas gentils, Couleur bleue, Poétique des éléments, Poésie marine, Nature/culture, Message écolo, Deuils, Armée US, Bateaux, Relations entre pères et fils, Films de 2025
Pays de production
États-Unis
Durée
3 h 15 min
Résumé
Plongés dans le deuil après la mort de Neteyam, leur fils naturel, Jake et Neytiri décident de se séparer de Spider, leur fils adoptif, dont la présence menace la vie de la communauté. Toute la famille se joint au convoi des Marchands de vent pour accompagner Spider vers d'autres cieux. Mais le cours du voyage est interrompu par des Na'vi belliqueux : le Peuple des cendres.
IMDB

Mon avis

Un troisième épisode dans la lignée du deuxième. Trop, probablement. On peut regretter que ce film reprenne grosso modo le schéma narratif du précédent et qu’il ne propose pas vraiment de renouvellement thématique. D’où une impression de redite. Quelques variations sont à noter néanmoins. Au niveau de la poétique des éléments, après un focus aérien dans le film d’ouverture, une perspective aquatique dans le suivant, c’est au tour du feu d’être ici mis en avant, avec un peuple qui se réclame de cet élément et davantage d’actions guerrières à la clé. C’est cohérent, mais on aurait aimé en savoir plus sur l’origine et l’histoire de ce peuple de méchants Na’vi. Par ailleurs, la critique de l’esprit colonialiste et mercantile humain est plus sommaire, plus pauvre. Idem pour le propos “écolo”. Quant au couplet sur la solidarité familiale, il est (heureusement) moins appuyé et répété que dans “La voie de l’eau”, au profit d’un approfondissement (relatif) de la relation père-fils, avec quelques accents tragiques en prime, autour de la notion de sacrifice. Globalement, la couleur émotionnelle est ici moins gentillette, plus sombre, ce qui n’exclut pas quelques touches d’humour piquantes. Bref, s’il y a du bon et du moins bon dans ce scénario, qui apparaît quand même comme le plus faible des trois épisodes et qui part parfois un peu dans tous les sens, il y a surtout du très bon en termes formels. De l’exceptionnel, même. La réalisation, les effets spéciaux et la musique emportent tout sur leur passage. L’imaginaire visuel et sonore est phénoménal. Et dans le registre de l’action épique à grand spectacle, ce troisième opus est peut-être le plus impressionnant et le plus puissant.

Frédéric Viaux (film vu le 21/12/2025)

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