Baby Boy Frankie

Blast of Silence

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Baby Boy Frankie
Titre en VO
Blast of Silence
Année (copyright)
1961
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Allen Baron, Acteurs, Allen Baron, Molly McCarthy, Larry Tucker, Danny Meehan, Dean Sheldon, Lionel Stander
Genre(s)
Film noir
Thématiques
Tueurs à gages, Errances et dérives, Solitude, New York, Misanthropes, Orphelins, Aimé par Martin Scorsese, Films de 1961
Pays de production
États-Unis
Durée
1 h 15 min
Résumé
Frank Bono, un tueur à gages de Cleveland, vient honorer un dernier contrat à New York. Entre deux filatures d'un caïd, il retrouve par hasard un ancien ami d'orphelinat et la sœur de celui-ci, dont il était jadis amoureux. Entre passé, présent et faux espoirs, Baby Boy Frankie s'enfonce dans une mauvaise spirale.
IMDB

Mon avis

C’est une perle rare du film noir, restée longtemps inédite en France, puisque les bobines sont arrivées dans nos salles en 2006, soit 45 ans après la sortie américaine.
Allen Baron, qui a surtout fait carrière comme réalisateur de séries TV, témoigne dans Baby Boy Frankie d’un vrai talent dont on regrette qu’il n’ait pas été davantage exploité au cinéma. Voix off originale (un narrateur tutoie le personnage principal, à la manière d’une voix intérieure), superbe noir et blanc, cadrages parfois insolites, belle utilisation du décor new-yorkais, ambiance jazzy… Et noirceur absolue, nourrie de solitude, de misanthropie et de souffrance. Seuls bémols : quelques failles logiques sur la fin.
On sait que Martin Scorsese adore ce film singulier. Après visionnage, on mesure l’influence de Baby Boy Frankie sur Taxi Driver, par exemple. Errance, solitude poisseuse, marginalité, haine sociale… Il y a là une parenté thématique évidente.
Pour l’anecdote, c’est Lionel Stander (Max, dans la série Pour l’amour du risque…) qui prête sa voix au narrateur, sans être crédité au générique, car il était à l’époque blacklisté. Quant à Larry Tucker, il brillera deux plus tard dans Shock Corridor de Samuel Fuller.

Frédéric Viaux (film vu le 19/09/2008)

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