Bienvenue à Gattaca

Gattaca

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Bienvenue à Gattaca
Titre en VO
Gattaca
Année (copyright)
1997
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Andrew Niccol, Acteurs, Ethan Hawke, Uma Thurman, Jude Law, Loren Dean, Alan Arkin, Gore Vidal, Xander Berkeley, Tony Shalhoub, Ernest Borgnine, Elias Koteas, Jayne Brook, Maya Rudolph
Genre(s)
Science-fiction, Thriller
Thématiques
Anticipation, Sciences et scientifiques, Génétique, Handicaps, Obsessions, Relations entre frères, Figures du double, Pulsions suicidaires, Compositeur Michael Nyman, Films de 1997
Pays de production
États-Unis
Durée
1 h 45 min
Résumé
Dans un avenir proche, la science donne la possibilité aux futurs parents de faire une sélection génétique pour obtenir un embryon au potentiel optimal. Marie et Antonio ont choisi cette voie pour la naissance de leur second enfant, Anton, tandis que leur premier fils, Vincent, est né de façon "naturelle", donc sans espoir de rejoindre l'élite humaine. Cette élite est rassemblée dans un centre de recherche, Gattaca, où elle participe à la préparation de voyages spatiaux. Vincent, malgré son handicap génétique, va tout faire pour intégrer Gattaca et réaliser son rêve de gosse en partant dans l'espace.
IMDB

Mon avis

C’est de la SF minimaliste et intelligente. Sans effets spéciaux ni décors extraordinaires. Sans gadgets. L’esthétique a quelque chose de rétro-futuriste, en associant certains costumes ou véhicules issus des années 1950 à de grands espaces modernes, vides et aseptisés. Le scénario s’appuie classiquement sur l’idée d’une dérive de la science, qui aboutit à une discrimination génétique et à un nouvel ordre social, puis entremêle de façon originale différents éléments ayant trait à la relation entre frères, la thématique du double, la lutte contre le déterminisme… Sans être infaillible en termes de logique ou de probabilité, ce scénario possède un vrai supplément d’âme ; il est d’autant plus touchant qu’il prend la forme d’une ode à l’humain, avec ses imperfections, ses émotions, sa force de volonté, dans un univers de plus en plus froid, obsédé par la performance et la perfection. On s’attache très facilement et très agréablement au héros du film, campé par un Ethan Hawke qui ressemble à son personnage, loin d’être parfait comme acteur mais sympathique. Le lyrisme cultivé par la réalisation est discret et efficace. La narration, captivante. Pour son premier long-métrage (après une carrière dans la publicité), Andrew Niccol surprenait avec cette épure vibrante, qui laisse une impression durable. Il confirmera plus tard en signant le scénario de The Truman Show, le chef-d’œuvre de Peter Weir, et en réalisant lui-même un autre chef-d’œuvre, Lord of War.

Musique : Michael Nyman.

Frédéric Viaux (film vu le 06/05/1998, revu le 04/01/2020)

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