Daaaaaalí !

Daaaaaalí !

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Daaaaaalí !
Titre en VO
Daaaaaalí !
Année (copyright)
2023
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Quentin Dupieux, Acteurs, Anaïs Demoustier, Édouard Baer, Jonathan Cohen, Pio Marmaï, Gilles Lellouche, Didier Flamand, Boris Gillot, Romain Duris, Agnès Hurstel, Éric Naggar, Laurent Nicolas, Catherine Schaub-Abkarian, Marie Bunel
Genre(s)
Comédie
Thématiques
Objets filmiques non identifiés, Journalistes et médias, Pharmaciens, Hôtels, Peintres et tableaux, Entre rêve et réalité, Mises en abyme, Personnages producteurs, Prêtres, À table !, Films de 2023
Pays de production
France
Durée
1 h 20 min
Résumé
1983. Une journaliste, ancienne pharmacienne, s'apprête à interviewer Salvador Dalí pour un magazine de presse écrite. Au terme d'une longue attente, l'artiste arrive, s'installe, mais se retire très vite après avoir compris qu'il ne s'agit pas d'une interview filmée. La journaliste, avec un producteur, monte ensuite un projet de documentaire autour du "maître". Projet accepté. Réalisation compliquée.
IMDB

Mon avis

Six acteurs différents pour incarner Dalí (Baer, Cohen, Marmaï, Lellouche, Flamand, Gillot), un bon sens de l’absurde, du comique de répétition, une abolition des frontières en termes d’espace-temps et entre rêve et réalité, des mises en abyme à foison, des clins d’œil à Buñuel (notamment au Charme discret de la bourgeoisie)… Ce film, qui n’est pas un biopic mais un puzzle de variations autour de la personnalité et de l’art du peintre espagnol (avec en plus quelques touches piquantes sur les mondes du journalisme et du cinéma), brille par son originalité et son inventivité. Une inventivité en accord malin, ludique et réjouissant avec son sujet surréaliste. Une inventivité moins sur le fond que sur la forme. On s’amuse beaucoup du dispositif narratif (scénario et montage), sophistiqué et sans cesse surprenant. Probablement un peu répétitif et excessif sur la fin, mais formidable dans son ensemble. Pour le reste, c’est du Quentin Dupieux pur jus, avec quelques séquences géniales (l’arrivée de Dalí à l’hôtel, le rêve « discontinu » du prêtre) et d’autres plus maladroites ou moins abouties (les séquences avec Romain Duris, par exemple). Même constat inégal en matière d’interprétation, Édouard Baer et Jonathan Cohen convaincant davantage que leurs quatre autres « collègues » en incarnations de l’artiste. Mais peu importe. Ce côté bricolo-artisanal, avec ses grandes inspirations et ses imperfections, est aussi le sel de ce cinéma hors norme.

Frédéric Viaux (film vu le 15/02/2024)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *