Indiana Jones et le Cadran de la destinée
Indiana Jones and the Dial of Destiny
Fiche technique
Mon avis
Une bonne surprise. Après un quatrième épisode assez moyen (Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, 2008), la franchise rebondit avec ce nouvel opus, sans atteindre des sommets mais en se recentrant efficacement sur ses fondamentaux : actions et aventures, voyages et explorations, humour… Toutes les cases sont cochées. Tous les modes de transport sont utilisés (voiture, moto, train, cheval, métro, tuk-tuk, bateau, avion, parachute…). Harrison Ford, 80 ans passés, bénéficie d’un rajeunissement numérique assez bluffant au début du film, puis tient globalement bien la cadence. Il retrouve son chapeau et son fouet. John Williams, sa partition. Et les fans de la franchise, leur plaisir. Le divertissement est de bonne facture : bien écrit, bien réalisé. C’est rythmé, amusant et spectaculaire à souhait. Le personnage d’Helena amène une touche de modernité, de dynamisme, d’opportunisme et de féminisme en plus, loin des personnages féminins potiches que l’on peut trouver dans bon nombre de films d’action. Son duo avec Indiana Jones fonctionne bien. Côté scénario, on passe à deux doigts, et avec regret, d’un dénouement original, dans un autre espace-temps. Mais la mission est accomplie.
Frédéric Viaux (film vu le 18/07/2023)