Kennedy et moi

Kennedy et moi

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Kennedy et moi
Titre en VO
Kennedy et moi
Année (copyright)
1999
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Sam Karmann, Acteurs, Jean-Pierre Bacri, Nicole Garcia, Patrick Chesnais, François Chattot, Sam Karmann, Eléonore Bernheim, Lucas Bonnifait, Stéphane Höhn, Francine Bergé, Bruno Raffaelli, Jean-Claude Brialy
Genre(s)
Comédie dramatique
Thématiques
Écrivains, Dépression, Misanthropes, Adultères, Psys, Obsessions, Fétichisme, Humour noir, Films de 1999
Pays de production
France
Durée
1 h 25 min
Résumé
Simon Polaris est un homme en panne : en panne de raison d'être, en panne de vie sociale, en panne d'inspiration littéraire (il est écrivain). Ses deux enfants l'exaspèrent ; il exaspère lui-même sa femme... qui le trompe. Bref, Simon est en pleine dépression, en pleine "middle age crisis". Il porte un regard cynique et désabusé sur tout ce qui l'entoure jusqu'au jour où un psychanalyste lui parle de la montre de Kennedy...
IMDB

Mon avis

Sept ans après Omnibus, son court-métrage oscarisé, Sam Karmann passe au long format avec ce film qui est l’adaptation d’un roman de Jean-Paul Dubois (l’écrivain cosignant le scénario). Une adaptation conçue sur mesure pour Jean-Pierre Bacri, avec à la clé un rôle qui lui colle à la peau, celui du bougon-ronchon-misanthrope. Même s’il y a du déjà-vu dans sa composition, il faut reconnaître que l’acteur est assez formidable, tout en drôlerie bien aigre. Quant au scénario, il s’inscrit dans l’air du temps et séduit surtout par son objet central : cette fameuse montre de Kennedy, objet de désir obsessionnel, aussi fou que dérisoire, mais étonnant vecteur de remotivation, de redressement, de reconquête… L’évolution dramatique témoigne d’une certaine finesse et s’accompagne de dialogues toujours intelligents, souvent cash et empreints d’humour noir. C’est amusant et grave à la fois. Plaisant et intéressant. Manquent juste une ou deux autres idées fortes et des personnages secondaires plus travaillés pour transcender l’ensemble.

Frédéric Viaux (film vu le 22/12/1999)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *