L’Iceberg

L'Iceberg

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
L'Iceberg
Titre en VO
L'Iceberg
Année (copyright)
2005
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Dominique Abel, Réalisatrice Fiona Gordon, Réalisateur Bruno Romy, Acteurs, Fiona Gordon, Dominique Abel, Philippe Martz, Ophélie Rousseau, Robin Goupil, Lucy Tulugarjuk, Thérèse Fichet, Georges Jore, Louis Lecouvreur, Bruno Romy
Genre(s)
Comédie
Thématiques
Restaurants, Je plaque tout et je m'en vais, Bateaux, Humour noir, Belgitude, Films de 2005
Pays de production
Belgique
Durée
1 h 25 min
Résumé
Fiona travaille dans un fast-food. À la suite d'un mauvais concours de circonstances, elle reste enfermée, le temps d'une nuit, dans la chambre froide du restaurant. Libérée au petit matin, elle rejoint son foyer où ni son mari ni ses enfants ne se sont inquiétés de son absence... Lasse de sa vie, Fiona va profiter du passage d'un camion frigorifique pour s'en aller, tout plaquer, et poursuivre un rêve de glace, un rêve d'iceberg. Direction le Grand Nord.
IMDB

Mon avis

Bricolé avec quelques bouts de ficelle et quelques ciels peints, L’Iceberg est un joli morceau de cinéma artisanal, d’une inventivité constante dans le registre du comique de geste et de situation. Ce premier long-métrage d’un formidable trio d’acteurs-réalisateurs (Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy) lorgne du côté de Buster Keaton, de Jacques Tati ou d’Aki Kaurismäki, avec une touche de belgitude en plus. Le minimalisme est roi avec peu de mots et des plans-séquence, fixes et longs, dans lesquels surgit l’action. L’interprétation et la réalisation sont d’une précision qui fait mouche. Il jaillit de tout cela une sensibilité burlesque et poétique, un sens du décalage qui oscille entre loufoquerie, humour noir et tristesse, autour de thèmes finement sentis sur le plan social ou psychologique : l’absurde au quotidien, le couple et la famille, les rêves et les frustrations, le sens de la vie… Il y a bien quelques baisses de rythme dans ce récit qui avance un peu en mode « suite de sketches », mais l’ensemble est très réussi, sympathique, réjouissant dans sa légère désespérance et souvent irrésistible.

Frédéric Viaux (film vu le 12/04/2006)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *