L’Impasse

Carlito's Way

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
L'Impasse
Titre en VO
Carlito's Way
Année (copyright)
1993
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Brian De Palma, Acteurs, Al Pacino, Sean Penn, Penelope Ann Miller, Luis Guzmán, John Leguizamo, Jorge Porcel, Viggo Mortensen, Ingrid Rogers, James Rebhorn, Joseph Siravo, John Ortiz, Rick Aviles, Paul Mazursky
Genre(s)
Policier / Crime, Thriller, Film noir
Thématiques
Gangsters, Je sors de prison et c'est pas simple, New York, Avocats, Borderline, Rédemptions, Métros, Gares, Clubs et discothèques, Bars et cafés, De l'usage des drogues, Films de 1993
Pays de production
États-Unis
Durée
2 h 25 min
Résumé
Carlito Brigante, après cinq ans de prison, retrouve le quartier hispanophone de Harlem, à New York, où il était un des caïds du trafic de drogue. Tout a changé : les rapports de forces, les codes d'honneur… Carlito lui aussi a changé. Désir de rédemption. Volonté de reconquérir la femme qu'il avait rencontrée et aimée avant son emprisonnement. Grâce à son avocat et ami David Kleinfeld, il devient gérant d'un club, espérant gagner assez d'argent, en peu de temps, pour partir aux Bahamas et devenir associé d'une affaire de location de voitures. Mais les démons du passé ne vont pas tarder à ressurgir...
IMDB

Mon avis

Film de gangsters, thriller, film noir… Sur une trame archi rebattue, c’est un modèle du genre, efficace, intelligent, virtuose par moment. Scénario classique, donc, mais développé avec un savant équilibre de temps forts et de scènes plus intimes. Réalisation de haute volée, avec une grammaire visuelle bien riche (plans-séquence, caméra renversante…) et quelques morceaux d’anthologie (le gunfight dans le bar au début, la course-poursuite finale dans le métro puis dans la gare). Photo soignée. Et très bon sens du rythme au montage. Côté interprétation, on jubile : le tandem formé par Al Pacino (10 ans après Scarface, du même De Palma), tout en densité nerveuse, et Sean Penn, dans un registre cocaïné et borderline, est mémorable. Ce qui séduit également – cerise sur le gâteau –, c’est la touche de mélancolie crépusculaire, de désenchantement fatigué, qui irrigue le film. Il y a bien ici et là quelques imperfections et autres petites choses datées, mais L’Impasse reste l’une des plus belles réussites de Brian De Palma.

Frédéric Viaux (film vu le 02/04/1994, revu le 29/09/2020)

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