La Bête

La Bête

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
La Bête
Titre en VO
La Bête
Année (copyright)
2023
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Bertrand Bonello, Acteurs, Léa Seydoux, George MacKay, Guslagie Malanda, Martin Scali, Dasha Nekrasova, Marta Hoskins, Elina Löwensohn, Julia Faure, Xavier Dolan
Genre(s)
Drame, Amour, Science-fiction
Thématiques
D'après Henry James, Obsessions, Paris, Pianistes, Los Angeles, Personnages acteurs, Réseaux sociaux, Anticipation, Robots et intelligence artificielle, Clubs et discothèques, Films de 2023
Pays de production
France,  Canada
Durée
2 h 25 min
Résumé
Dans le Paris de 1910, Gabrielle, pianiste, retrouve un homme à qui elle avait confié, quelques années plus tôt, son pressentiment d'une catastrophe à venir. Dans le Los Angeles de 2014, Gabrielle, apprentie actrice et modèle, est habitée d'un pressentiment similaire. Dans le Paris de 2044, alors que l'intelligence artificielle a pris le pouvoir et rendu les humains relativement inutiles, Gabrielle cherche un emploi qui ait un minimum de sens. Pour cela, elle doit d'abord purifier son ADN de ses affects, au cours d'une opération qui la replonge dans ses vies antérieures.
IMDB

Mon avis

D’abord intrigants, les différents mystères du film, qui tournent en rond, d’époque en époque, autour du pressentiment d’une catastrophe à venir et d’un amour impossible, finissent par lasser. Il y a bien sûr toujours beaucoup d’idées dans le cinéma de Bertrand Bonello, avec à la clé, ici, une réflexion sur ce qui fait l’humanité (les affects), sur la possible disparition de cette humanité en parallèle du développement de l’intelligence artificielle, mais aussi sur le destin et les vies antérieures… Programme narratif original, certes, mais hétéroclite, répétitif et pas vraiment convaincant dans toutes ses composantes. Le niveau de langue des dialogues dans le Paris de 1910 n’est pas adapté à l’époque. La bizarrerie inquiétante des épisodes se déroulant en 2014 et 2044 apparaît parfois comme du sous-David Lynch. L’esthétique futuriste se révèle un peu cheap et tout en emprunts à d’autres films (Minority Report, etc.). Si, en plus, on est faiblement sensible à la fibre émotionnelle de l’histoire, assez froide, on peut trouver le film long voire très long.

D’après une nouvelle de Henry James, La Bête de la jungle.

Frédéric Viaux (film vu le 11/02/2024)

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