La Trilogie d’Oslo – Amour

Kjærlighet

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
La Trilogie d'Oslo - Amour
Titre en VO
Kjærlighet
Année (copyright)
2024
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Dag Johan Haugerud, Acteurs, Andrea Bræin Hovig, Tayo Cittadella Jacobsen, Lars Jacob Holm, Thomas Gullestad, Marte Engebrigtsen, Marian Saastad Ottesen, Morten Svartveit
Genre(s)
Drame, Amour
Thématiques
Regards sur la Norvège, Récits croisés, Hôpitaux, Médecins, Infirmiers et infirmières, Psys, Célibataires, Let's talk about sex, Amours gays, Bateaux, Réseaux sociaux, Filmer la maladie, Sida, Films de 2024
Pays de production
Norvège
Durée
2 h 00 min
Résumé
Heidi, mariée et chargée de projets culturels pour la ville d'Oslo, convie son amie Marianne, médecin urologue, célibataire, à une réunion professionnelle, afin de lui présenter Ole, un géologue divorcé. Sur le ferry qui les mène au lieu de la réunion, les deux femmes croisent Tor, un collègue infirmier de Marianne, qui lui confiera plus tard prendre régulièrement ce bateau pour y rencontrer d'autres hommes. Chronique d'un été norvégien, à la croisée des amitiés, des amours et des désirs.
IMDB

Mon avis

Mille et une façons d’aimer en un très beau récit choral, bien ancré dans la vie contemporaine, joliment orchestré et interprété, et surtout finement dialogué. On retrouve dans ce deuxième volet de la Trilogie d’Oslo le style du premier, Rêves : classique sur le plan formel, probablement moins cinématographique que littéraire, au sens où la dimension verbale y est conséquente, sans jamais cependant basculer dans la verbosité. Le film présente la grande qualité d’embrasser une certaine diversité et une certaine complexité des relations humaines, notamment en matière d’amours (le titre aurait pu prendre un “s” final), de désirs, de sexualités, via un propos toujours simple et juste. Choses remarquables : la délicatesse va de pair avec une expression sans ambages ; le classicisme n’exclut pas les angles originaux (on n’a jamais autant parlé de prostate au cinéma) ; et la nature humaine, malgré ses contradictions et ses tourments, y est toujours célébrée. Se déploie sur ce petit théâtre de confrontations, avec soi-même et avec les autres, un humanisme doux et chaleureux, placé sous le signe de l’écoute, du partage, de la compassion. Sans naïveté, sans moralisme. Il y a quelque chose d’intelligemment réconfortant dans ce cinéma-là. Et un regard qui, c’est étrange à dire, nous comprend.

Frédéric Viaux (film vu le 27/07/2025)

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