La Trilogie d’Oslo – Désir

Sex

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
La Trilogie d’Oslo - Désir
Titre en VO
Sex
Année (copyright)
2024
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Dag Johan Haugerud, Acteurs, Jan Gunnar Røise, Thorbjørn Harr, Siri Forberg, Birgitte Larsen, Theo Dahl, Nasrin Khusrawi, Anne Marie Ottersen, Lars Jacob Holm
Genre(s)
Comédie dramatique
Thématiques
Adultères, Couples en crise, Let's talk about sex, Amours gays, Regards sur la Norvège, Films de 2024
Pays de production
Norvège
Durée
2 h 00 min
Résumé
Un été à Oslo. Deux ramoneurs conversent en buvant un café. L'un raconte à l'autre le rêve étrange qu'il fait régulièrement, dans lequel il voit David Bowie le considérer comme une femme, avec désir. L'autre ramoneur se confie à son tour, en évoquant la relation sexuelle qu'il a eue la veille avec un client – sa première expérience homosexuelle. Une expérience qui ne remet pas en question, selon lui, son hétérosexualité ni sa fidélité à sa femme. Sa femme qui, informée de la chose, ne partage pas son point de vue...
IMDB

Mon avis

Dans La Trilogie d’Oslo, ce troisième volet, tout en étant savoureux et intéressant à bien des égards, n’est probablement pas le plus réussi. Mais c’est sans conteste le plus original, le plus étonnant et le plus teinté d’humour, un brin décalé. Autant le premier volet, Rêves, était centré sur la féminité, autant celui-ci sonde essentiellement la masculinité, en se jouant des stéréotypes avec un bon mélange de fantaisie, de malice et d’intelligence analytique, via deux personnages déroutés par leurs désirs – fantasmés ou réalisés – ou par leurs conséquences. Au fil de dialogues très nourris et très finement écrits (la marque de fabrique du cinéaste norvégien Dag Johan Haugerud), il est question de l’importance de désirer et d’être désiré, d’identité et de genre, de pulsion et de raison, d’amour et de couple, de liberté et de fidélité, en un exercice dialectique majoritairement brillant. Seule la fin est plus faible : le topo sur la religion est moins limpide que le reste et la dimension homoérotique du spectacle sur scène laisse un peu perplexe. Autre petit écueil dans le flot de cette dialectique contemporaine sur les choses du sexe : un côté intello et quelques artifices qui diffusent moins de chaleur humaine que dans les deux précédents opus, et qui dénotent un peu avec le milieu social dans lequel le propos se déploie.

Frédéric Viaux (film vu le 04/08/2025)

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