La Vie criminelle d’Archibald de la Cruz

Ensayo de un crimen

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
La Vie criminelle d'Archibald de La Cruz
Titre en VO
Ensayo de un crimen
Année (copyright)
1955
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Luis Buñuel, Acteurs, Ernesto Alonso, Miroslava, Rita Macedo, Ariadna Welter, Carlos Riquelme, Leonor Llausás, Andrea Palma, José María Linares Rivas, Rodolfo Landa
Genre(s)
Comédie dramatique, Policier / Crime, Fantastique
Thématiques
Culpabilité, Impuissance masculine, Fétichisme, Humour noir, Luis Buñuel - période mexicaine, Films de 1955
Pays de production
Mexique
Durée
1 h 30 min
Résumé
Couvé et trop gâté par sa maman, Archibald était, dans sa jeunesse, un gamin capricieux. Un gamin qui s'était vu offrir une boîte à musique au pouvoir surprenant : celui d'exaucer les désirs meurtriers. Pouvoir dont il fit l'expérience en constatant l'effet de ses sentiments à l'égard de sa gouvernante... Des années plus tard, devenu adulte, Archibald retrouve cette boîte à musique et un certain potentiel meurtrier.
IMDB

Mon avis

D’après un roman de Rodolfo Usigli. C’est le dernier film de la « période mexicaine » de Buñuel. Le réalisateur se plaît ici à développer l’idée d’une criminalité et d’une culpabilité par intention, avec un humour noir et une ironie qui font parfois écho à sa carrière personnelle (lui qui a souffert de la censure), notamment lorsqu’il fait dire à un commissaire de police : « La pensée n’est pas délinquante. » Sur le plan dramatique, le thème fantastique de la boîte à musique magique est amusant, même s’il ne tient pas toutes ses promesses. Il sert de prétexte à une intrigue où l’on retrouve les thèmes chers à l’auteur : culpabilité empreinte de catholicisme, frustration sexuelle, fétichisme (il est question d’un mannequin en cire qui perd une jambe…), etc. Entre résonances religieuses et psychanalytiques, Buñuel réalise un film sur l’impuissance, celle d’un homme qui n’arrive pas à assouvir ses désirs pour les femmes et qui n’arrive pas non plus à les tuer de ses propres mains, la mystérieuse boîte à musique (ou le hasard) s’en chargeant à sa place…

Frédéric Viaux (film vu le 04/12/2008)

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