Le Juge et l’Assassin

Le Juge et l'Assassin

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Le Juge et l'Assassin
Titre en VO
Le Juge et l'Assassin
Année (copyright)
1976
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Bertrand Tavernier, Acteurs, Philippe Noiret, Michel Galabru, Isabelle Huppert, Jean-Claude Brialy, Renée Faure, Cécile Vassort, Yves Robert, Jean Bretonnière, Monique Chaumette, Gérard Jugnot, Christine Pascal, Daniel Russo, Didier Haudepin
Genre(s)
Drame, Policier / Crime
Thématiques
Juges, Vagabonds - SDF, Je sors d'un hôpital psy et c'est pas simple, Violences sexuelles, Mysticisme, Folie, Pulsions suicidaires, Peine de mort, Affaire Dreyfus, Compositeur Philippe Sarde, Films de 1976
Pays de production
France
Durée
2 h 05 min
Résumé
Un ancien soldat, déçu d'être éconduit par la femme qu'il aime, tente de l'assassiner puis de se suicider. Tous deux échappent à la mort. Le soldat passe quelque temps dans un asile avant de retrouver la liberté. Vagabondant sur les chemins de France, il se met à violer et tuer de jeunes bergers ou bergères. Après son arrestation, un juge cherche à gagner sa confiance pour obtenir des aveux et le condamner à la peine de mort.
IMDB

Mon avis

Pour son troisième long-métrage (après L’Horloger de Saint-Paul et Que la fête commence), Bertrand Tavernier reprend une célèbre affaire criminelle de la fin du XIXe siècle : l’affaire Vacher. Il l’aborde moins sous l’angle du polar/thriller que sous l’angle de la chronique sociopolitique. En toile de fond historique : l’affaire Dreyfus, la puissance de la bourgeoisie, la montée du socialisme. Le réalisateur jongle aussi avec des questions juridiques et morales (le criminel est-il fou ou responsable de ses actes ?) et se livre à une étude de mœurs par le biais de la confrontation entre les deux personnages principaux. Une relation ambiguë. Tavernier brouille habilement les cartes : on ne sait pas qui est le plus méprisable. L’assassin, « anarchiste de Dieu », pauvre diable meurtrier ? Ou le juge, vicieux, assoiffé de reconnaissance et de gloire ? Au final : un drame plus intelligent que viscéral, un traitement thématique original et pertinent, une forme classique.

César 1977 du meilleur acteur (Michel Galabru) et du meilleur scénario (Jean Aurenche et Bertrand Tavernier). Musique : Philippe Sarde.

Frédéric Viaux (film vu le 18/10/2007)

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