Le Prisonnier de Zenda

The Prisoner of Zenda

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Le Prisonnier de Zenda
Titre en VO
The Prisoner of Zenda
Année (copyright)
1952
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Richard Thorpe, Acteurs, Stewart Granger, Deborah Kerr, James Mason, Louis Calhern, Jane Greer, Lewis Stone, Robert Douglas
Genre(s)
Action / Aventure
Thématiques
Cape et épée, Rois et reines, Relations entre frères, Figures du double, Films de 1952
Pays de production
États-Unis
Durée
1 h 40 min
Résumé
L'Anglais Rudolphe Rassendyll s'en va passer ses vacances en Ruritanie pour s'adonner à son loisir préféré : la pêche. En pleine campagne, il rencontre par hasard le futur roi du pays, Rodolphe V, qui n'est autre que son sosie... La veille du couronnement, le prétendant au trône est drogué, victime d'un complot ourdi par son frère. Pour sauver les apparences, l'état-major demande à Rassendyll d'assurer l'intérim.
IMDB

Mon avis

Le Prisonnier de Zenda est l’un des meilleurs films de cape et d’épée hollywoodiens, avec Scaramouche. Ah… le Technicolor, les décors somptueux, les costumes magnifiques… Les chorégraphies de combat sont exceptionnelles. En comparaison, les affrontements de Star Wars sont des querelles de bac à sable. Ça virevolte dans tous les coins. Pas une mèche de travers, pas un juron. La classe, quoi. On goûte aussi la qualité des dialogues, toujours raffinés, pleins d’esprit, même au cœur de l’action. Stewart Granger fait son boulot avec élégance. Deborah Kerr apparaît comme un bijou dans son écrin. Il faut guetter son premier sourire, tout en nuances : sourire cérémonieux de circonstance, surprise, séduction, amusement. C’est un beau petit moment de cinéma. Enfin, on retrouve James Mason, parfait en infâme personnage. Il y a des films, comme ça, qui ont du panache…

D’après un roman d’Anthony Hope qui a connu quatre autres adaptations au cinéma avant celle-ci : par Hugh Ford et Edwin S. Porter (1913), George Loane Tucker (1915), Rex Ingram (1922) et John Cromwell (1937). En 1979, Richard Quine en proposera une version parodique, avec Peter Sellers.

Frédéric Viaux (film vu le 20/12/1999)

Commentaires 1

  1. Didier

    Stewart Granger est avec Errol Flynn l’un des plus fameux duellistes de Hollywood. Je regarde toujours avec un énorme plaisir ce joyau du film de cape et d’épée qui voit la prestigieuse réunion du réalisateur de Ivanhoé, de l’interprète de Scaramouche et de l’excellente équipe technique de la MGM à sa grande époque. Aidé par un Technicolor flamboyant, le film allie le romanesque, l’humour et l’action sans temps mort. Face à Granger, James Mason campe avec sa distinction britannique une fascinante figure de méchant mielleux, prêt à toutes les perfidies, et leur grande scène de duel final reste un des morceaux d’anthologie du genre.

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