Le Silence des agneaux

The Silence of the Lambs

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Le Silence des agneaux
Titre en VO
The Silence of the Lambs
Année (copyright)
1990
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Jonathan Demme, Acteurs, Jodie Foster, Anthony Hopkins, Scott Glenn, Ted Levine, Anthony Heald, Frankie Faison, Brooke Smith, Kasi Lemmons, Diane Baker, Charles Napier, Alex Coleman, Chris Isaak, Roger Corman
Genre(s)
Policier / Crime, Thriller, Épouvante / Horreur
Thématiques
FBI, Serial killers, Peaux, Kidnapping, Prisons, Psys, Manipulations, Cannibalisme, Papa est mort, Orphelins, Maisons de l'horreur, Bestiaire dans les titres de films, Oscar du meilleur film, Compositeur Howard Shore, Aimé par Stanley Kubrick, Films de 1990
Pays de production
États-Unis
Durée
1 h 55 min
Résumé
Clarice Starling est stagiaire au FBI et compte parmi les meilleurs de sa promotion. Elle est missionnée pour nouer contact, en prison, dans un quartier de haute sécurité, avec Hannibal Lecter, un ancien psychiatre condamné pour meurtres et cannibalisme. Le supérieur de Clarice espère ainsi, par son biais, obtenir l'aide du criminel pour établir le portrait psychologique d'un serial killer recherché, surnommé Buffalo Bill, qui a pour particularité de dépecer ses victimes...
IMDB

Mon avis

Adapté d’un roman de Thomas Harris, ce film au succès international et aux nombreux Oscars majeurs s’est imposé immédiatement comme une référence, un modèle, dans un registre mêlant polar, thriller et épouvante. Et c’est mérité. Tout y est très bien ficelé. Le sel du scénario se trouve d’une part dans le portrait, non pas du serial killer recherché, assez lourdingue, mais du personnage d’Hannibal Lecter, ex-psychiatre psychopathe, redoutablement intelligent et manipulateur, d’un raffinement ultraviolent. Et d’autre part dans la relation qu’Hannibal entretient avec le personnage de Clarice Starling, relation trouble, faite de méfiance, de provocation et de complicité. C’est cette relation qui fait avancer l’intrigue, ce jeu dangereux basé sur un donnant-donnant, aux dialogues aiguisés, qui nourrit un formidable jeu de pistes et d’énigmes. Dans la peau d’Hannibal, Anthony Hopkins livre une performance aussi inquiétante qu’exquise. Le rôle de sa vie. En face, Jodie Foster parvient à exister – ce qui n’est pas une mince affaire – en mode subtil et déterminé. Pour mettre en scène ces deux acteurs et donner corps à ce scénario retors, Jonathan Demme se montre précis, efficace et inspiré en matière de techniques spectaculaires, ayant recours au montage parallèle, aux images subliminales ou encore à la caméra subjective dans un dénouement particulièrement anxiogène. Après avoir fait ses armes auprès de Roger Corman (lequel a d’ailleurs un petit rôle à l’écran), Jonathan Demme atteint avec ce film un sommet dans sa carrière et un sommet du film à suspense.

Musique : Howard Shore.

Ours d’argent du meilleur réalisateur au festival de Berlin 1991. Oscar 1992 du meilleur film, de la meilleure adaptation, de la meilleure réalisation, de la meilleure actrice (Jodie Foster) et du meilleur acteur (Anthony Hopkins).

Frédéric Viaux (film vu le 28/02/1993, revu le 28/03/2022)

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