Les Aventures extraordinaires de Saturnin Farandoul

Le avventure straordinarissime di Saturnino Farandola

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Les Aventures extraordinaires de Saturnin Farandoul
Titre en VO
Le avventure straordinarissime di Saturnino Farandola
Année (copyright)
1913
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Marcel Fabre, Acteurs, Marcel Fabre, Nilde Baracchi, Alfredo Bertone, Filippo Castamagna, Oreste Grandi, Luciano Manara, Armando Pilotti, Dario Silvestri
Genre(s)
Action / Aventure, Comédie
Thématiques
Bateaux, Naufrages et conséquences, Bébés, Sur une île, Singes, Marins, Pastiches, Parodies, Plongée sous-marine, Zeppelins - dirigeables - montgolfières, Films de 1913
Pays de production
Italie
Durée
1 h 15 min
Résumé
Saturnin Farandoul, bébé, survit au naufrage du bateau de ses parents. Il échoue sur une île où il est élevé par des singes. À l'âge adulte, Saturnin est recueilli par des marins et devient capitaine de navire. Ses aventures le mènent à travers le monde, sur l'eau, sous l'eau, sur terre ou dans les airs.
IMDB

Mon avis

Saturnin Farandoul : le nom claque moins que celui d’Indiana Jones. Mais en matière d’action et de voyage, ce héros d’un autre âge n’est pas en reste. Il nous embarque dans un récit abracadabrant, rigolo, divertissant.

Ce film est l’adaptation d’un roman d’Albert Robida, dessinateur, caricaturiste, journaliste, romancier… Robida fut le contemporain de Jules Verne dont il partagea le goût pour l’anticipation et dont il se moqua aussi beaucoup. Le titre de son livre, follement long, est explicite : Voyage très extraordinaire de Saturnin Farandoul dans les cinq ou six parties du monde et dans tous les pays connus et même inconnus de M. Jules Verne. À l’écran, on retrouve un mélange de pastiche et de parodie, avec son lot d’aventures exotiques, d’idées joyeusement grotesques, de personnages revisités (Phileas Fogg en méchant…).

La réalisation et le rôle principal de cette grosse production italienne ont été confiés à Marcel Fabre (de son vrai nom Manuel Fernández Pérez), connu à l’époque pour ses séries de films comiques diffusés en France (où il interprétait un personnage baptisé Robinet), en Italie et aux États-Unis. L’Italien Luigi Maggi aurait également participé à la mise en scène. Cette mise en scène, par son bricolage inventif, évoque le cinéma de Méliès : on s’amuse de la figuration des singes, incarnés par des hommes vêtus de pyjamas poilus, ou encore de la représentation des fonds marins. En revanche, côté narration, ce n’est pas toujours ça. Globalement, le film n’est qu’une suite d’épisodes sans vrai fil dramatique. Une succession qui touche à la surenchère, un peu lassante sur la longueur. Heureusement, la bataille finale au sommet des montgolfières clôt le spectacle en beauté.

Frédéric Viaux (film vu le 17/12/2011)

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