Les cadavres ne portent pas de costard

Dead Men Don't Wear Plaid

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Les cadavres ne portent pas de costard
Titre en VO
Dead Men Don't Wear Plaid
Année (copyright)
1982
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Carl Reiner, Acteurs, Steve Martin, Rachel Ward, Carl Reiner, George Gaynes, Reni Santoni, Adrian Ricard, George Sawaya
Genre(s)
Comédie, Film noir
Thématiques
Comédies policières, Parodies, Détectives privés, Accidents de la route et conséquences, Papa est mort, On n'y comprend pas grand-chose, Compositeur Miklós Rózsa, Films de 1982
Pays de production
États-Unis
Durée
1 h 25 min
Résumé
Le détective privé Rigby Reardon se voit confier une enquête par la fille d'un savant (et fabriquant de fromages à ses heures perdues) mort dans un accident de voiture. La belle est persuadée que son père a été assassiné...
IMDB

Mon avis

C’est une parodie de film noir à l’intrigue incompréhensible, saupoudrée d’un humour absurde, à la façon de Mel Brooks ou des ZAZ (Y a-t-il un pilote…). Mais c’est aussi, et surtout, un film-concept truffé d’extraits d’autres œuvres qui viennent s’insérer directement dans l’histoire. Cela donne un patchwork original, agrémenté d’un petit quiz pour cinéphiles, puisque l’on peut s’amuser à reconnaître les films d’où sont issus les extraits (Les Tueurs, Les Enchaînés, Le Grand Sommeil, Le Facteur sonne toujours deux fois, Soupçons, etc.). Drôle d’hommage. Autre clin d’œil : Carl Reiner a confié la BO au célèbre compositeur Miklós Rózsa qui est l’auteur des musiques de certains des films montrés en extraits. Ce fut sa dernière création.

Frédéric Viaux (film vu le 13/08/2009)

Commentaires 1

  1. Didier

    Cet exercice de style m’avait enchanté à sa sortie car j’étais en plein trip de films noirs ; je m’en repaissais jusqu’à satiété. Revu récemment, je trouve que le film a un peu perdu de son « peps ». Dans cette parodie, ce qui est remarquable, c’est que Carl Reiner parvient à insérer dans l’action des extraits de classiques du genre, des morceaux choisis dont il détourne le sens pour les fondre dans une intrigue farfelue où l’on ne comprend rien. À la limite, ce n’est pas très grave ; c’est surtout un vrai plaisir de cinéphile de s’amuser à reconnaître des acteurs mythiques comme Humphrey Bogart, Alan Ladd ou Barbara Stanwyck… dans des films tout aussi mythiques. Pour le spectateur lambda, l’exercice sera plus difficile, mais il constatera que ces extraits sont parfaitement raccord avec les dialogues de Steve Martin, irrésistible cabotin en « privé » chandlerien face à la belle Rachel Ward qui incarne la femme fatale dans toute sa splendeur. C’est malin, surprenant, techniquement brillant, délirant et loufoque.

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