Les Salauds

Les Salauds

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Les Salauds
Titre en VO
Les Salauds
Année (copyright)
2013
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisatrice Claire Denis, Acteurs, Vincent Lindon, Chiara Mastroianni, Michel Subor, Julie Bataille, Lola Créton, Alex Descas, Grégoire Colin, Florence Loiret-Caille, Laurent Grévill, Christophe Miossec, Hélène Fillières, Sharunas Bartas, Éric Dupond-Moretti
Genre(s)
Drame
Thématiques
Pulsions suicidaires, Décadence, Inceste, Violences sexuelles, Sadisme ou masochisme, Secrets de familles, Films de 2013
Pays de production
France,  Allemagne
Durée
1 h 40 min
Résumé
Capitaine de navire au long cours, Marco Silvestri est appelé en urgence par Sandra, sa sœur, dont le mari vient de se suicider. Arrivé auprès des siens, Marco découvre que sa nièce, internée, a subi des sévices sexuels et que la société familiale, gérée par sa sœur et son beau-frère, est en faillite. Derrière cette situation décadente apparaît l'ombre néfaste d'un puissant homme d'affaires. Marco va commencer son enquête en se rapprochant de la maîtresse de cet homme.
IMDB

Mon avis

Entourée de fidèles collaborateurs (Jean-Pol Fargeau au scénario, Agnès Godard à la photo, Tindersticks à la BO, Michel Subor, Alex Descas ou Grégoire Colin au casting), Claire Denis brosse un drame familial aux accents de film noir, dans une veine qu’elle affectionne. On se laisse intriguer par un récit dépouillé, elliptique. La noirceur glauque délivre quelques beaux moments inquiétants et envoûtants grâce aux effets de style : mise en scène cauchemardesque, montage au cutter, photo très sombre, musique planante. Et Vincent Lindon (déjà dirigé par Claire Denis dans Vendredi soir) capte fortement l’attention avec sa présence brute et intense. Mais le film déçoit un peu sur le fond, porteur d’une vision semble-t-il assez vaine d’un monde pourri, soumis au pouvoir de l’argent et ouvert à toutes les perversions (sexuelles). Claire Denis enfonce le clou jusqu’au bout, abandonnant le suggestif pour l’explicite. Son dénouement est aussi sordide qu’inutile sur le plan scénaristique, et laisse malheureusement sur une note désagréable de complaisance.

Parmi les références du film, citées par la réalisatrice : Les Salauds dorment en paix, de Kurosawa, et Sanctuaire, de Faulkner.

Frédéric Viaux (film vu le 09/08/2013)

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