Megalopolis

Megalopolis

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Megalopolis
Titre en VO
Megalopolis
Année (copyright)
2024
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Francis Ford Coppola, Acteurs, Adam Driver, Giancarlo Esposito, Nathalie Emmanuel, Aubrey Plaza, Shia LaBeouf, Jon Voight, Dustin Hoffman, Laurence Fishburne, Talia Shire, Jason Schwartzman, Kathryn Hunter, D.B. Sweeney, Balthazar Getty
Genre(s)
Science-fiction
Thématiques
Architectes, Sciences et scientifiques, Folie des grandeurs, Pouvoir politique, Films de 2024
Pays de production
États-Unis
Durée
2 h 20 min
Résumé
La ville de New Rome, en décadence, voit s'affronter deux hommes qui ont des ambitions très différentes pour la collectivité : Frank Cicéron, le maire conservateur, et César Catilina, un architecte-urbaniste, prix Nobel pour son invention d'un matériau révolutionnaire.
IMDB

Mon avis

Sur le papier, ce projet de SF à l’ambition dite « monumentale », tant sur le fond que sur la forme, mené de longue date par Francis Ford Coppola et concrétisé au soir de son immense carrière, sur ses fonds propres, était plus qu’alléchant. La déception est à la mesure de l’excitation suscitée. Megalopolis est un mégalofilm, fable pompeuse et pompière où l’auteur met en parallèle lourdement la décadence de l’Empire romain avec la décadence états-unienne. Où il est question d’urbanisme, de création, de civilisation, d’utopie… Sur fond de rivalité politique et d’histoire amoureuse. Le scénario est boursoufflé d’idées, de réflexions et de pistes dramatiques dont la confusion et le manque d’aboutissement laissent assez consterné (quid du pouvoir d’arrêter le temps ? quid de la menace du satellite russe ?). Coppola a voulu trop embrasser et a bien mal étreint. Côté style, c’est une autre boursoufflure, tendance rétrofuturiste, baroque et souvent kitsch. Quant aux acteurs, Adam Driver en tête, ils essaient de se faire une place dans ce gloubi-boulga pétri de références littéraires et cinématographiques, mais restent étouffés par la grandiloquence de l’ensemble. Au final, se dégage de cette « œuvre monde » une simple impression de vanité, dans tous les sens du terme.

Frédéric Viaux (film vu le 01/10/2024)

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