Out of the Blue (Garçonne)

Out of the Blue

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Out of the Blue (Garçonne)
Titre en VO
Out of the Blue
Année (copyright)
1980
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Dennis Hopper, Acteurs, Linda Manz, Dennis Hopper, Sharon Farrell, Don Gordon, Raymond Burr, David L. Crowley, Jim Byrnes, Eric Allen
Genre(s)
Drame
Thématiques
Chauffeurs de véhicules, Accidents de la route et conséquences, Je sors de prison et c'est pas simple, Adolescents, Errances et dérives, Auto-stop, Borderline, Ivresses et alcoolisme, De l'usage des drogues, Punk, Relations entre pères et filles, Violences sexuelles, Inceste, Pulsions suicidaires, Nouvel Hollywood, Couleur bleue, Films de 1980
Pays de production
Canada
Durée
1 h 35 min
Résumé
Cindy aime Elvis Presley et la musique punk, déteste les hippies et le disco. Elle aime les camions et la CB, malgré le souvenir d'une terrible collision entre le camion de son père et un bus scolaire, qui coûta la vie à des enfants et envoya son père en prison. Après quelques années à l'ombre, son père retrouve la liberté et rien n'est simple. Ce n'est pas sa mère, un peu toxico, un peu hystéro, qui va mettre de l'équilibre dans la vie de sa fille. Une vie qui part en errances et en dérives...
IMDB

Mon avis

Après Easy Rider et son tableau de la génération hippie, Out of the blue, du même Dennis Hopper, peut être vu comme un tableau de la génération punk, via le portrait d’une ado borderline dans un cadre familial chaotique. Ado campée par Linda Manz (la petite fille des Moissons du ciel) dont la présence nerveuse et revêche mange la pellicule. La chanson de Neil Young, qui donne son titre au film, donne aussi la couleur générale : Out of the Blue… and into the Black. Le noir s’impose dans la vie de la jeune fille. Et tout part un peu en vrille. Le récit et la caméra également, très libres dans un registre erratique, style qui a un peu vieilli. Cela donne sur les trois premiers quarts du film une certaine poésie de l’errance sur fond de tension permanente, une vraie force tourmentée, qui accouche malheureusement d’un dénouement excessif et débridé. La radicalité du propos laisse malgré tout une impression durable.

Frédéric Viaux (film vu le 11/11/2019)

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