Pour les soldats tombés

They Shall Not Grow Old

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Pour les soldats tombés
Titre en VO
They Shall Not Grow Old
Année (copyright)
2018
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Peter Jackson, Intervenants, Tim Bentinck, Kevin Howarth
Genre(s)
Documentaire, Histoire, Guerre
Thématiques
Guerre 1914-1918, Armée britannique, Films de 2018
Pays de production
Royaume-Uni,  Nouvelle-Zélande
Durée
1 h 40 min
Résumé
La guerre de 1914-1918 vue du côté britannique, racontée par des soldats l'ayant vécue, montrée en images restaurées et colorisées, sur un montage de Peter Jackson, le réalisateur du Seigneur des anneaux, en hommage à son grand-père.
IMDB

Mon avis

Ce film s’inscrit dans la commémoration du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale. C’est un gros travail de sélection, de restauration et de montage d’archives sonores et visuelles. On suit le déroulé chronologique de la guerre, depuis l’engagement de jeunes Britanniques naïfs jusqu’à leur retour compliqué dans la société civile. Pas de narrateur unique en voix off, mais une compilation de témoignages vocaux illustrant les images. Témoignages patriotiques, non polémiques. Et donc limités dans leur variété (aucun antimilitarisme, par exemple), mais éclairants sur le quotidien des soldats et sur le point de vue de citoyens lambda. Ces témoignages disent, simplement, l’esprit de camaraderie, le manger et le coucher dans les tranchées, l’horreur du combat, le respect de l’adversaire… La guerre est souvent présentée comme un boulot à faire. La fin de la guerre est vécue comme un licenciement. Et au final, l’humour british ne meurt jamais…

On peut regretter que les voix off soient montées dans un flux sans pause, sur un rythme soutenu, ce qui est un peu fatigant lorsqu’on lit les sous-titres. Il y a aussi quelques propos répétitifs. Mais, globalement, la valeur documentaire du contenu sonore est intéressante. La valeur du contenu visuel l’est tout autant. On voit défiler des scènes de tous les jours, des moments d’attente et des moments d’action, des bouilles joviales et des corps explosés, des toilettes de fortune et des pyramides de cadavres de rats. La colorisation, associée parfois à une forme d’animation (qui pose question quant au traitement que l’on peut « éthiquement » réserver aux images d’archives), rend ce vécu plus concret, plus vivant ; elle humanise, elle rapproche.

Frédéric Viaux (film vu le 06/09/2019)

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