Princesse Mononoké

Mononoke-hime

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Princesse Mononoké
Titre en VO
Mononoke-hime
Année (copyright)
1997
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Hayao Miyazaki, Voix en VO, Yôji Matsuda, Yuriko Ishida, Yûko Tanaka, Akihiro Miwa, Kaoru Kobayashi, Hisaya Morishige
Genre(s)
Animation, Fantasy / Merveilleux, Action / Aventure
Thématiques
Princes et princesses, Moyen Âge, Industrialisation, Légendes, Mysticisme, Panthéisme, Nature/culture, Message écolo, Au fond des bois, Amitié (homme-animal), Romans d'apprentissage - récits initiatiques, Films de 1997
Pays de production
Japon
Durée
2 h 10 min
Résumé
Japon, époque médiévale. Venu des forêts de l'Ouest, un sanglier géant dévaste tout sur son passage et menace le village d'Ashitaka. Ce jeune prince parvient à tuer la bête, possédée par un démon, mais conserve du combat une blessure et une malédiction. Condamné à mourir, son seul espoir est de trouver l'Esprit de la forêt, un dieu-cerf, capable de défaire le sortilège
IMDB

Mon avis

Histoire, légende, mythologie, récit initiatique… Miyazaki nous embarque dans un tourbillon narratif complexe et fascinant. Il imagine la fin d’un âge d’or, époque bénie où les hommes, les animaux et les dieux vivaient en harmonie. Une rupture violente de l’équilibre de la nature, initiée par une humanité avide, qui commence à semer destruction et désolation. Au service de cette fable écologique et humaniste, le réalisateur fait jaillir un souffle épique (chevauchées et batailles), un lyrisme puissant (soutenu par une musique et une chanson superbes) et une poésie féerique (les scènes au cœur de la forêt), l’ensemble étant traversé par une philosophie panthéiste qui touche au merveilleux. La mise en scène du patron du studio Ghibli s’avère d’une grande ampleur, son imagination foisonnante, et sa sensibilité délicate, sans être mièvre. Princesse Mononoké est un chef-d’œuvre époustouflant, digne des meilleurs Kurosawa (on songe aux Sept Samouraïs, à Ran, à Rashômon…), visuellement fracassant ou enchanteur. Par sa fibre écolo et mythologique, ce film aura une influence certaine sur la future production cinématographique, d’animation ou non. Il suffit de voir Avatar, de James Cameron, pour s’en convaincre.

Frédéric Viaux (film vu le 04/11/2001, revu le 19/04/2010)

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