Quelques jours avec moi

Quelques jours avec moi

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Quelques jours avec moi
Titre en VO
Quelques jours avec moi
Année (copyright)
1988
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Claude Sautet, Acteurs, Daniel Auteuil, Sandrine Bonnaire, Jean-Pierre Marielle, Dominique Lavanant, Danielle Darrieux, Vincent Lindon, Dominique Blanc, Thérèse Liotard, Tanya Lopert, Philippe Laudenbach, Gérard Ismaël, Xavier Saint-Macary, Alain Doutey, Jean-Pierre Castaldi, François Chaumette, Elisa Servier
Genre(s)
Comédie dramatique
Thématiques
Dépression, Zones commerciales et grands magasins, Maîtres et serviteurs, Scènes de bal, Compositeur Philippe Sarde, Films de 1988
Pays de production
France
Durée
2 h 05 min
Résumé
Martial Pasquier a passé quelque temps dans une maison de repos pour soigner une dépression nerveuse. Il réintègre la direction générale d'une chaîne de supermarchés familiale et accepte d'aller contrôler les comptes de cinq succursales en province. Arrivé à Limoges, sa première étape, Martial est accueilli par Raoul Fonfrin, directeur local, qui l'invite à demeurer chez lui. Attiré par la domestique de Fonfrin, il invente un stratagème pour passer quelques jours avec elle.
IMDB

Mon avis

Un film fascinant, centré sur un personnage mystérieux qui a, comme la plupart des héros de Claude Sautet, le cœur en hiver. Martial Pasquier apparaît comme un homme froid, étranger à tout, cynique. Sa perversité calculatrice l’engage dans un jeu cruel (et souvent drôle) consistant à s’amuser aussi bien des notables que des prolos. Son ingéniosité à créer des situations incongrues culmine lors d’un bal grotesque où la rencontre des classes sociales révèle une vulgarité commune. Ce jeu un peu sadique est d’autant plus troublant que l’on cerne mal les motivations du personnage. Mais le réalisateur n’en fait pas qu’un élément perturbateur, révélateur des tares de la société. Il perce cette muraille vaguement inhumaine en plongeant dans une faille, celle de la passion amoureuse, de la dépossession de soi, et en inversant les rapports de force entre les personnages. Le film passe ainsi d’une satire sociale, jubilatoire, à un drame passionnel, surprenant. Finesse d’observation et subtilité psychologique caractérisent ce récit à la fois complexe et simplement mis en scène. Pudique et fort. L’interprétation générale est excellente.

Coscénariste : Jérôme Tonnerre. Musique : Philippe Sarde.

Frédéric Viaux (film vu le 25/08/1999)

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