Quills – La plume et le sang

Quills

  • La piste aux étoiles

Fiche technique

Titre en VF
Quills - La plume et le sang
Titre en VO
Quills
Année (copyright)
2000
Réalisateur(s) et acteurs principaux
Réalisateur Philip Kaufman, Acteurs, Geoffrey Rush, Kate Winslet, Joaquin Phoenix, Michael Caine, Billie Whitelaw, Patrick Malahide, Amelia Warner, Jane Menelaus
Genre(s)
Biographie
Thématiques
Adaptations de pièces de théâtre, À l'asile psychiatrique, Écrivains, Let's talk about sex, Manipulations, Prêtres, Médecins, Gothique, Nécrophilie, Impuissance masculine, Sade et le cinéma, Films de 2000
Pays de production
États-Unis,  Allemagne,  Royaume-Uni
Durée
2 h 00 min
Résumé
À la fin du XVIIIe siècle, le marquis de Sade est interné à l'asile de Charenton où il continue à écrire ses textes sulfureux, à des fins thérapeutiques... Avec l'aide d'une blanchisseuse, il parvient à communiquer ses œuvres à son éditeur qui les publie et les diffuse sous le manteau. Ce qui provoque l'ire de l'empereur. Un aliéniste, réputé pour ses méthodes fortes, est alors envoyé à Charenton pour rétablir l'ordre et empêcher le divin marquis de laisser libre cours à son imagination.
IMDB

Mon avis

Il y a bien quelques idées intéressantes sur la liberté d’expression, le caractère subversif de l’écriture, l’épanouissement de l’art dans l’adversité… Mais pourquoi avoir surdramatisé cette tranche de vie sadienne ? Kaufman présente un marquis outrancier, interprété par un Geoffrey Rush qui surjoue à mort, vociférant et roulant des yeux à n’en plus finir. L’intrigue, qui s’appuie d’abord sur des dialogues de qualité, devient au fil des minutes de plus en plus artificielle, sombrant dans un trip gothique et horrifique très hollywoodien, comme si la vie et la pensée de Sade ne suffisaient pas à nourrir un bon biopic… En cherchant l’effet à tout prix, visuel et verbal, Kaufman a réalisé un film excessif et toc. On peut aussi s’agacer des libertés prises avec l’histoire et rester circonspect face à la thèse de l’impuissance du marquis.

D’après une pièce de Doug Wright.

Frédéric Viaux (film vu le 15/05/2010)

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